« Ce disque a un feeling particulier, on dirait une longue improvisation…» Dans Mr. Mojo Risin’ : The Story Of L.A. Woman, Robby Krieger, le guitariste des Doors, exprime ainsi son trouble à propos de L.A. Woman (1971), dernier opus du groupe originel avec Jim Morrison. Ce nouveau DVD, quarante après la mort du poète chanteur des Doors, se profile comme un documentaire fourni sur cet opus historique, sorti seulement un mois avant le décès du Roi Lézard.
De nombreuses images d’archives et d’extraits musicaux ressuscitent le climat musical bouillonnant de L.A. Woman, marqué d’un fer rouge par un blues âpre et martial, déjà latent dans Morrison Hotel (1970), opus studio précédent, avec des titres comme « Roadhouse Blues » ou « Ship of Fools ».
Le raffinement des claviers de Ray Manzarek et les riffs psychédéliques de Krieger offriront à L.A. Woman ce délicieux parfum rock arty, à la fois mix savoureux de jazz prog et de réminiscences classiques. Le DVD Mr. Mojo Risin’ : The Story Of L.A. Woman agace parfois par son montage stéréotypé : redites, scènes archiconnues (le concert de Miami !), images plutôt conventionnelles (autoroutes, motels, panneaux de signalisation). Quant à « She smells so nice » (en bonus), vanté comme l’unique inédit de L.A. Woman, il ne brille guère par son originalité. Mr. Mojo Risin’ vaut surtout pour les fines analyses des ex-Doors (Krieger, Densmore, Manzarek), qui racontent de A à Z la véritable histoire de L.A. Woman. Généreux en démonstrations percussives (le fameux balai !), Densmore considère l’opus comme une synthèse de tous les courants jazz et blues de la discographie des Doors. Professeur émérite et claviers en mains, Manzarek nous propose à la fois une charmante promenade musicale et une pénétrante analyse du fameux titre « Rider’s on The Storm ». Krieger révèle ses astuces guitaristiques sur plusieurs titres de L.A. Woman. Bref, Mr. Mojo Risin’ : The Story Of L.A. Woman met en valeur un opus historique qui frappe - encore aujourd’hui - par sa modernité, sa poésie, et sa vitalité musicale.
De nombreuses images d’archives et d’extraits musicaux ressuscitent le climat musical bouillonnant de L.A. Woman, marqué d’un fer rouge par un blues âpre et martial, déjà latent dans Morrison Hotel (1970), opus studio précédent, avec des titres comme « Roadhouse Blues » ou « Ship of Fools ».
Le raffinement des claviers de Ray Manzarek et les riffs psychédéliques de Krieger offriront à L.A. Woman ce délicieux parfum rock arty, à la fois mix savoureux de jazz prog et de réminiscences classiques. Le DVD Mr. Mojo Risin’ : The Story Of L.A. Woman agace parfois par son montage stéréotypé : redites, scènes archiconnues (le concert de Miami !), images plutôt conventionnelles (autoroutes, motels, panneaux de signalisation). Quant à « She smells so nice » (en bonus), vanté comme l’unique inédit de L.A. Woman, il ne brille guère par son originalité. Mr. Mojo Risin’ vaut surtout pour les fines analyses des ex-Doors (Krieger, Densmore, Manzarek), qui racontent de A à Z la véritable histoire de L.A. Woman. Généreux en démonstrations percussives (le fameux balai !), Densmore considère l’opus comme une synthèse de tous les courants jazz et blues de la discographie des Doors. Professeur émérite et claviers en mains, Manzarek nous propose à la fois une charmante promenade musicale et une pénétrante analyse du fameux titre « Rider’s on The Storm ». Krieger révèle ses astuces guitaristiques sur plusieurs titres de L.A. Woman. Bref, Mr. Mojo Risin’ : The Story Of L.A. Woman met en valeur un opus historique qui frappe - encore aujourd’hui - par sa modernité, sa poésie, et sa vitalité musicale.
DVD Mr. Mojo Risin’ : The Story Of L.A. Woman, Doors, 2012, Eagle Vision (103 minutes)
A signaler : concert de Ray Manzarek & Robby Krieger
lundi 2 juillet 2012 à 20 h
Le Trianon – 75018 Paris
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