Il y a plusieurs décennie, les habitations japonaises ne disposaient pas de salle d’eau. Pour la toilette quotidienne, les Japonais se rendaient aux bains publics appelés sento. Chaque quartier possédait ses sento, dont la fonction première est l'hygiène du corps mais aussi de pouvoir se détendre en profitant des bains chauds et discuter avec son voisin.
© Stéphanie Crohin Kishigami
Installée au Japon depuis 2008 Stéphanie Crohin Kishigami se consacre à faire connaître et à diffuser la culture du Sento. Dans ce livre exhaustif elle s'attache à en montrer toute la variété de styles, du sento traditionnel/nostalgique qui n'a pas changé d'architecture depuis 50-60 ans au sento de designer rénové de façon très moderne.
Elle nous donne également de précieuses indications sur l'art et l'architecture très élaborée des sento (mosaïques, fresques peintes). En outre, celle qui a été élue ambassadrice officielle des sento évoque la puissante dimension communautaire de ces bains japonais, passant en revue plus de soixante d'entre eux et signalant les adresses de chacun d'eux.
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