Nouvel opus (16e) du groupe Kassav, Sonjé (« penser à » en créole) compte 12 titres. Il signe le retour discographique - six ans après All U need is zouk - de la célèbre formation emblématique du zouk et de la musique antillaise.
D’emblée, Sonjé, qui mêle astucieusement sonorités modernes et musique traditionnelle de la Guadeloupe (Gwoka), se profile comme un disque charmeur et varié avec des sonorités délicates et les excellentes parties vocales de Jocelyne Béroard, de Jean-Philippe Marthely, de Jacob Desvarieux (guitare) et de Jean-Claude Naimro (claviers).
Georges Décimus officie à la basse. Le joli style de Kassav, débarrassé de ses accointances avec la variété, s’exprime pleinement sur ce Sonjé. En une joyeuse world music party, son Zouk nouveau y sautille allègrement entre jazz, rock et bossa-nova dans un climat chaudement afro-caribéen ( les incursions de « Hélé » vers le mérengué dominicain ou la rythmologie de mazurka créole sur « Avè on si »).
Le climat général du CD se profile raffiné et festif, à la fois léger, dansant et un brin méditatif. [Le titre éponyme « Sonjé PSE » (n’oubliez pas en créole) est un hommage au disparu Patrick Saint-Eloi, ancien membre de Kassav.] Subtilement, « Lakansiel » lorgne vers des sonorités électro-acoustiques aux ambiances folk et space avec des chœurs à la Enya. « Mi lim » enveloppe l’auditeur d’une agréable fraîcheur toute caribéenne. Quant à « Tinayis », il accroche avec des percussions légères et ses parties de guitare bossa-nova. Autre titre entraînant, « Pié-mwen » zigzague entre synthés furtifs, chœurs chaloupés, royales envolées de cuivres et chant mélodique. « Ba mwen fos » séduit par son climat musical groovy et la partie vocale, habilement brisée - presque rock - de Jocelyne Béroard. Avec Sonjé, Kassav inscrit puissamment sa zouk music sous une forme populaire et stylisée des plus agréables.
D’emblée, Sonjé, qui mêle astucieusement sonorités modernes et musique traditionnelle de la Guadeloupe (Gwoka), se profile comme un disque charmeur et varié avec des sonorités délicates et les excellentes parties vocales de Jocelyne Béroard, de Jean-Philippe Marthely, de Jacob Desvarieux (guitare) et de Jean-Claude Naimro (claviers).
Georges Décimus officie à la basse. Le joli style de Kassav, débarrassé de ses accointances avec la variété, s’exprime pleinement sur ce Sonjé. En une joyeuse world music party, son Zouk nouveau y sautille allègrement entre jazz, rock et bossa-nova dans un climat chaudement afro-caribéen ( les incursions de « Hélé » vers le mérengué dominicain ou la rythmologie de mazurka créole sur « Avè on si »).
Kassav
Le climat général du CD se profile raffiné et festif, à la fois léger, dansant et un brin méditatif. [Le titre éponyme « Sonjé PSE » (n’oubliez pas en créole) est un hommage au disparu Patrick Saint-Eloi, ancien membre de Kassav.] Subtilement, « Lakansiel » lorgne vers des sonorités électro-acoustiques aux ambiances folk et space avec des chœurs à la Enya. « Mi lim » enveloppe l’auditeur d’une agréable fraîcheur toute caribéenne. Quant à « Tinayis », il accroche avec des percussions légères et ses parties de guitare bossa-nova. Autre titre entraînant, « Pié-mwen » zigzague entre synthés furtifs, chœurs chaloupés, royales envolées de cuivres et chant mélodique. « Ba mwen fos » séduit par son climat musical groovy et la partie vocale, habilement brisée - presque rock - de Jocelyne Béroard. Avec Sonjé, Kassav inscrit puissamment sa zouk music sous une forme populaire et stylisée des plus agréables.
Kassav, Sonjé, Warner Music, France, 2013
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