Charles Abella (1930)
logements de standing et ateliers d'artistes au 12, rue Cassini (Paris 14e)
logements de standing et ateliers d'artistes au 12, rue Cassini (Paris 14e)
L'immeuble de la rue Cassini vaut surtout pour son bow-window à angle droit, qui forme un spectaculaire porte-à-faux en béton armé, tournant autour de la façade.
Fruit du bouillonnement des conceptions architecturales de l’entre-deux-guerres, certaines de leurs réalisations fleurissent encore à Paname, offrant au promeneur un petit parfum rétro d’excentricité.
Jacques Cury et Fernand Leroy (1934)
Le Building ou le Paquebot
37, rue du Louvre (2e)
Ancien siège du Figaro, cet immeuble reflète bien le prestige de l’architecture art-déco des grands boulevards. Le bâtiment est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Henri Bodecher (1932)
35, avenue Montaigne (8e)
Très bel immeuble style années 30
L. Bechmann et Chatenay (1932)
Shell building
45, rue d'Artois (8e)
L. Bechmann et Chatenay (1932)
Shell building
45, rue d'Artois (8e)
Cet ensemble de 60 000 m2 de bureaux - le plus important de Paris à l'époque de sa construction - a été conçu par un architecte qui revenait d'un voyage d'étude aux Etats-Unis comme une transposition à l'échelle parisienne des buildings new-yorkais. Construit selon des techniques ultra-modernes dans le délai record de 20 mois, il bénéficia des installations les plus perfectionnées, venues d'outre-Atlantique : panneaux radiants incorporés aux plafonds, ventilation, batteries d'ascenseurs automatiques, etc.
La rue Gauguet, à proximité du parc Montsouris, conserve deux superbes maisons-ateliers aux n° 5 et n° 7 construites par Zielinsky. L’immeuble se présente comme la superposition de deux grands ateliers en duplex, éclairés chacun par une grande verrière. Deux balcons horizontaux répondent à la verticalité du bâtiment. Dans les années 50, le peintre Hans Hartung (1904-1989) y eut son atelier.
La villa-atelier du n°7 fut également construite en 1931. Elle fut habité par le peintre Nicolas de Staël (1914-1955). De Staël a d’ailleurs peint une toile intitulée Rue Gauguet, datée de 1949, aujourd’hui conservée au Museum of Fine Arts de Boston.
Zielinsky (1931)
Ateliers d'artistes
5 et 7, rue Gauguet (14e)
La rue Gauguet, à proximité du parc Montsouris, conserve deux superbes maisons-ateliers aux n° 5 et n° 7 construites par Zielinsky. L’immeuble se présente comme la superposition de deux grands ateliers en duplex, éclairés chacun par une grande verrière. Deux balcons horizontaux répondent à la verticalité du bâtiment. Dans les années 50, le peintre Hans Hartung (1904-1989) y eut son atelier.
au n°7
Nicolas de Staël, Rue Gauguet
Louis Heckly (1934)
Ensemble de logements
18, rue Wurtz (13e)
Pierre Patout (1934)
Le Paquebot
3, boulevard Victor (15e)
Louis Heckly (1934)
Ensemble de logements
18, rue Wurtz (13e)
Pierre Patout (1934)
Le Paquebot
3, boulevard Victor (15e)
L'immeuble tout en longueur, sa proue effilée, ses balcons-coursives, les duplex des derniers étages qui dessinent des « cheminées » semblables à celles du Normandie, sont la meilleure illustration parisienne de ce "style paquebot".
Germain Blanche (1934)
Bains-douches
27, rue de la Bidassoa (20e)
Raymond Perruch (1930)
Logements
42, boulevard Gouvion Saint Cyr (17e)
Les trois épais montants de pierre donnent à la façade un certain monumentalisme caractéristique de l'Art-Déco
Fernand Colin (1932)
Les trois épais montants de pierre donnent à la façade un certain monumentalisme caractéristique de l'Art-Déco
Fernand Colin (1932)
Immeuble de bureau
24, rue Feydeau (2e)
L’étroitesse de la rue a obligé Fernand Colin à rechercher le maximum de luminosité. Pour capter la lumière, il eut l’idée d’hérisser la façade de redents en accordéon (saillies à deux pans). Si l’allure générale est moderne, certains détails, comme les ferronneries des balcons, rappellent l’Art-Déco.
Le palais de la mutualité se caractérise par un élément architectural peu utilisé en Art-Déco : la colonne. Celle-ci est cannelée et engagée dans la façade. La façade et la toiture font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1949. L'escalier intérieur menant à la salle principale est de marbre blanc et comporte des « éléments de ferronnerie identiques à celles du paquebot Normandie ».
Charles Miltgen (1930)
Palais de la Mutualité
22, rue Saint Victor (5e)
et en banlieue parisienne :
A. Maistrasse (1938)
Théâtre de Suresnes Jean Vilar
16, place Stalingrad
92150 Suresnes
Au sein de la cité-jardin de la Fouilleuse à Suresnes (l’architecte A. Maistrasse fut chargé de la réalisation d’un théâtre-salle des fêtes. La façade de cet édifice de briques conçu dans un pur style Art Déco en harmonie avec les bâtiments alentour est mise en valeur par trois masques sculptés et deux grands bas-reliefs de René Letourneur.
De formation classique, prix de Rome en 1926, René Letourneur (1898–1990) s’affirme avec d’autres sculpteurs des années trente (Janniot, Sarrabezolles, Delamarre) comme un protagoniste de l'intégration de l'art à l'architecture.
Elle reflète le style Paquebot de l’époque et rappelle les constructions de Le Corbusier, qui a travaillé avec Pingusson et a même signé la réalisation d’un autre bâtiment dans la même rue !
En collaboration avec Edmont Lafont, l’architecte Henri Pacon réalise un groupe d’immeubles destinés à loger les cheminots de l’Etat. La structure de l’édifice, constituée de deux parties circulaires distinctes, l’une pour le corps d’habitation, l’autre pour les accès aux étages, est ornée de médaillons sculptés par Paul Belmondo (1898-1982).
Henri Pingusson (1934)
Immeuble d’habitation dit « Villa Ternisien »
5, rue Denfert-Rochereau
92120- Boulogne-Billancourt
Henri Pacon (1932)
Maison des Cheminots
Ciment et brique
92120 - Nanterre
21, avenue Henri Martin et 31, rue de Stalingrad
Méconnues par l'historiographie de l'architecture moderne, les années trente sont pourtant fécondes en réalisations d'inspiration moderniste. Le jugement étroit de la critique n'a souvent retenu que les œuvres des grands noms de l'architecture, tels Le Corbusier ou Perret, ou quelques figures singulières comme Chareau ou Elkouken. C'est oublier que le Paris des années trente a été le siège d'une intense activité architecturale, que l'on commence aujourd'hui à redécouvrir.
Bertrand Lemoine, L'architecture des années 30 (1987), Centre André Chastel : Laboratoire de recherche sur le patrimoine français et l'histoire de l'art occidental (CACLRPFHAO)
Jean Niermans (1935)
Résidence de l'architecte Jean Niermans (1897-1989)
3, rue Gambetta (Boulogne-Billancourt)
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