Pacamambo conte l’histoire de la révolte d’une petite fille (Julie) face à la mort de sa grand-mère (Marie Marie). A l’Essaïon Théâtre, avec humour et tendresse, Joseph Olivennes met en scène la poétique fable philosophique du célèbre dramaturge libano-canadien Wajdi Mouawad.
Après une disparition de trois semaines, une enfant (Julie) a été retrouvée. Un psy l’interroge pour comprendre pourquoi elle s’est cachée avec son chien au pied du cadavre de sa grand-mère, dans la cave de celle-ci. Elle ne veut-elle rien dire. Sa grand-mère lui aurait légué… le rêve de Pacamambo ! Dans Pacamambo, l’on retrouve bon nombre des thèmes qui ont forgé la puissance et la modernité théâtrale des textes de Wajdi Mouawad : la solitude, la révolte (ici face à la mort de Marie Marie), la force spirituelle, l’appréhension du monde, une certaine foi en l’humanité.
Pacamambo - Essaïon Théâtre
Pacamambo - Essaïon Théâtre
Abordant ouvertement un thème difficile (ici la confrontation précoce d’un enfant avec la mort d’un proche) à travers ce texte onirique et aventureux, Mouawad nous propose à la fois une méditation sur le travail de deuil (la révolte, l’incrédulité et l’abattement de Julie) et une réflexion sur les modes d’apprivoisement de cette mort, notamment par une haute spiritualité. Evitant le pathos et a contrario une trop grande naïveté, Olivennes a l’intelligence d’illustrer cette notion de permanence - si chère à l’auteur d’origine libanaise - dans un environnement tendre et enfantin aux frontières de la comédie, du fantastique et de la psychanalyse.
durée : 1 h 15
Pacamambo, de Wajdi Mouawad
Mise en scène : Joseph Olivennes
Avec Pamina de Hautecloque (Julie), Jock Maitland (Le chien Le Gros), Vianney Ledieu (Le Psychiatre), Aloysia Dalahaut (La Lune et La Mort) et Rafaële Minnaert (La grand-mère Marie Marie) en alternance avec Anne Lefol
horaires : jusqu’au 2 septembre, du jeudi au samedi à 19 h 30 ;
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