Father and son watching a parade © Chris Killip
Photographe majeur de la scène britannique, Chris Killip, dès le début des années soixante-dix, a ouvert à la photographie documentaire de nouvelles perspectives, dont l’influence demeure aujourd’hui perceptible dans le travail de photographes contemporains tels que Martin Parr, Tom Wood ou Paul Graham. Né à Douglas, sur l’île de Man en 1946, Chris Killip commence la photographie à dix-sept ans et devient l’assistant à Londres d’un célèbre photographe publicitaire. Inspiré par le travail des Américains Paul Strand et Walker Evans, et des Européens Bill Brandt, August Sander et Robert Frank, il revient en 1969 sur l’île de Man, dont le nouveau statut de paradis fiscal bouleverse la culture et les modes de vie ancestraux. Il capture alors les visages, les paysages, pleins d’âpreté et de grâce, à l’image d’un monde apparemment immuable, sur le point de basculer. Membre fondateur de la Side Gallery à Newcastle upon Tyne en 1976, Chris Killip va s’immerger pendant vingt ans dans des communautés du nord de l’Angleterre : Huddersfield, Lynemouth, Skinningrove. Faisant corps avec cette région, ses paysages, sa topographie, ses habitants, il devient le chroniqueur de la désindustrialisation et de la confrontation, souvent très brutale, d’une classe ouvrière britannique avec une politique économique hostile. Avec obstination, Chris Killip se jette dans son temps, un temps instable, chaotique. (*)
Photographe majeur de la scène britannique, Chris Killip, dès le début des années soixante-dix, a ouvert à la photographie documentaire de nouvelles perspectives, dont l’influence demeure aujourd’hui perceptible dans le travail de photographes contemporains tels que Martin Parr, Tom Wood ou Paul Graham. Né à Douglas, sur l’île de Man en 1946, Chris Killip commence la photographie à dix-sept ans et devient l’assistant à Londres d’un célèbre photographe publicitaire. Inspiré par le travail des Américains Paul Strand et Walker Evans, et des Européens Bill Brandt, August Sander et Robert Frank, il revient en 1969 sur l’île de Man, dont le nouveau statut de paradis fiscal bouleverse la culture et les modes de vie ancestraux. Il capture alors les visages, les paysages, pleins d’âpreté et de grâce, à l’image d’un monde apparemment immuable, sur le point de basculer. Membre fondateur de la Side Gallery à Newcastle upon Tyne en 1976, Chris Killip va s’immerger pendant vingt ans dans des communautés du nord de l’Angleterre : Huddersfield, Lynemouth, Skinningrove. Faisant corps avec cette région, ses paysages, sa topographie, ses habitants, il devient le chroniqueur de la désindustrialisation et de la confrontation, souvent très brutale, d’une classe ouvrière britannique avec une politique économique hostile. Avec obstination, Chris Killip se jette dans son temps, un temps instable, chaotique. (*)
* Extrait de Le temps de Chris Killip, par David Campany
Expo Chris Killip
What happened
Great Britain
1970-1990
What happened
Great Britain
1970-1990
Le Bal
6, impasse de La Défense
Paris 18e
du mercredi au vendredi (12 h-20 h), samedi (11 h-20 h), dimanche (11 h-19 h), nocturne le jeudi jusqu'à 22 h
du 12 mai au 19 août 2012
Housing and shipyard © Chris Killip
Nini having lunch © Chris Killip
Queue during the Bread's Strike © Chris Killip
Crabs and people © Chris Killip
Royal wedding celebrations © Chris Killip
Bever © Chris Killip
© Chris Killip
Boo and his rabbit © Chris Killip
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