Idéalement, Palma Real Motel reflète ce climat pittoresque intimiste et trouble, caractéristique de tout un courant de la littérature et du cinéma latino-américain. En effet, le long métrage se distingue par une ambiance à la nonchalance certaine avec des personnages à la fois simples et lointains, par un goût rustique pour la terre et l’habitat, par le jeu coloré de la nature et la représentation sensuelle des corps. Tout cela se retrouve donc dans ce film aussi curieux qu’artisanal, à la forme documentaire, poétique et régionaliste, qui évoque sur un rythme lent l’initiation amoureuse d’un jeune Mexicain, ayant fraîchement repris la direction du motel de son oncle.
Palma Real Motel met également en valeur ceux que l’on appelle les « petites gens » : bonne, repasseuse, marchand ambulant de noix de coco, vieil ami de l’Oncle Gerry…. Et l’on sent qu’Aaron Fernandez - par ailleurs auteur de quatre courts métrages - a eu un véritable coup de foudre pour ce vrai motel (qu’il a repeint en bleu !) perdu entre route et mer. Inspiré par des personnes ayant travaillé dans le motel et par les environs de VeraCruz, Palma Real Motel se profile comme un film un brin métaphysique. A travers le regard distancié au fil de la saison de cet adolescent, Fernandez propose une réflexion sur le mystère de ce quotidien, ponctué à la fois par la visite imprévue de couples en guoguette et par le rythme casanier du service hôtelier. Propulsé par un style sobre et imprégné par les paysages, Palma Real Motel évite subtilement l’écueil de l’hermétisme et de la répétition. Evoluant cinématographiquement comme une succession de tableaux, Palma Real Motel aborde de façon originale la révélation amoureuse d’un adolescent d’aujourd’hui dans le Mexique provincial.
durée : 1 h 40
Palma Real Motel (Las horas muertas), un film de Aaron Fernandez, France-Mexique, 2013 VOST
Avec Kristyan Ferrer (Sebastian), Adriana Paz (Miranda), Eliseo Lara Martinez (Jacintho), Fermin Martinez (Oncle Gerry)
Palma Real Motel - photo Kristyan Ferrer - Urban Distribution
Palma Real Motel met également en valeur ceux que l’on appelle les « petites gens » : bonne, repasseuse, marchand ambulant de noix de coco, vieil ami de l’Oncle Gerry…. Et l’on sent qu’Aaron Fernandez - par ailleurs auteur de quatre courts métrages - a eu un véritable coup de foudre pour ce vrai motel (qu’il a repeint en bleu !) perdu entre route et mer. Inspiré par des personnes ayant travaillé dans le motel et par les environs de VeraCruz, Palma Real Motel se profile comme un film un brin métaphysique. A travers le regard distancié au fil de la saison de cet adolescent, Fernandez propose une réflexion sur le mystère de ce quotidien, ponctué à la fois par la visite imprévue de couples en guoguette et par le rythme casanier du service hôtelier. Propulsé par un style sobre et imprégné par les paysages, Palma Real Motel évite subtilement l’écueil de l’hermétisme et de la répétition. Evoluant cinématographiquement comme une succession de tableaux, Palma Real Motel aborde de façon originale la révélation amoureuse d’un adolescent d’aujourd’hui dans le Mexique provincial.
durée : 1 h 40
Palma Real Motel - photo Kristyan Ferrer - Urban Distribution
Palma Real Motel (Las horas muertas), un film de Aaron Fernandez, France-Mexique, 2013 VOST
Avec Kristyan Ferrer (Sebastian), Adriana Paz (Miranda), Eliseo Lara Martinez (Jacintho), Fermin Martinez (Oncle Gerry)
Palma Real Motel - photo Kristyan Ferrer - Urban Distribution
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