L’auteur replace l’histoire de cette formation, réunie sous la houlette de son charismatique leader Jerry Garcia (banjo, guitare, chant), dans un contexte autant social que musical. Evoluant en pleine période flower power, le Grateful Dead véhicule les idées communautaires et alternatives de la contre-culture américaine. Ses musiciens, qui vivent à San Francisco dans la célèbre Ashbury Avenue, prennent de l’acide.
The Grateful Dead
Jerry Garcia
Le livre de Jezo-Vannier, peuplé d’anecdotes, évoque tout autant le parcours de chaque musicien du Dead que la discographie - prolifique - du groupe. Incroyable bête de scène, le Grateful Dead possède son public par des concerts-fleuves d’une durée pouvant s’étaler jusqu’à… 6 heures, préfigurant d’une certaine façon le phénomène des rave-parties. (Egalement, la formation bat des records d’audience avec un nombre gigantesque de concerts.) Les musiciens du Dead créent une musique à la fois légère, singulière et intemporelle, mêlant astucieusement divers genres musicaux (rock, blues, country, bluegrass, free-jazz, raga indien). Empruntant à la fois à l’acid rock [psychédélisme], au rock progressif et à la musique contemporaine, ce groupe majeur aligne concerts et disques au cours de trois décennies. Peu après la mort le 9 août 1995 de Jerry Garcia - à la suite d’un infarctus -, le Grateful Dead se sépare.
« Formes », 272 pages, 2013
A lire :
Stevie Wonder, confessions d’un enfant de la soul, éditions Consart, 184 pages, 2012
Propos choisis et réunis par Pierre-Jean Critin
Propos choisis et réunis par Pierre-Jean Critin
Aymeric Leroy, King Crimson, éditions Le mot et le reste, 241 pages, 2012
Bertrand Meyer-Stabley, Sir Elton John, éditions Payot, 2007



Concernant les concerts de 6 h c est une legende qui colle au groupe.
RépondreSupprimerles premiers acid tests oui , certains de 1973-74 font 4 h , mais la majorite on est entre 2h30 et 3 h