Au Théâtre Lucernaire Jean-Laurent Silvi met en scène Le Cercle de Whitechapel de Julien Lefebvre. Palpitante et savoureuse comédie thriller, la pièce explore le mythe de Jack L'Eventreur à travers le regard aiguisé de cinq enquêteurs têtus et aventureux.
Jack l’éventreur, terrorise le Londres victorien. Pour mettre un terme à ces crimes atroces, Sir Herbert Greville - un homme énigmatique et influent dans tous les milieux - convie à la rescousse de grands noms de la littérature et de la presse. Il y a là Arthur Conan Doyle, l'auteur des légendaires aventures de Sherlock Holmes, Bram Stoker, le futur auteur de Dracula ainsi que Georges Bernard Shaw, journaliste et futur auteur de de pièces de théâtre et de romans marqués par l'humour et le pessimisme.
A ce brillant trio un peu snob s'adjoint une certaine Mary Lawson, docteur en médecine féministe et séductrice, placée judicieusement face aux contradictions de ces messieurs extrêmement cultivés et imbus d'eux-mêmes. Malicieux et d'une précision diabolique le scénario bénéficie d'un jeu habile avec des personnages bien campés, incarnés par une troupe qui prend visiblement un grand plaisir à jouer. Durant près de deux heures cette petite troupe aux fausses allures d'improvisation va élaborer à destination des spectateurs une liste infinie de théories, de suppositions et de plans pour découvrir qui se cache derrière Jack L'’Eventreur. L'enquête se déroule dans une sorte d’atelier assez miteux au coin d'une ruelle reculée de Londres. Caisses et vieilleries disparates meublent cet espace.
Au mur et sur les journaux figurent quelques photos du présumé criminel. Quant aux costumes chics - capes, tweed et cols de fourrures, chapeaux haut-de-forme, cannes à pommeau, pas de doute : nous sommes bien dans le Londres de la fin du XIXe siècle. Rapide et distillant un bon suspense jusqu'au dénouement la mise en scène nous laisse deviner subtilement les innombrables dissensions qui secouent cette réunion presque improvisée d'enquêteurs en herbe d'où le climat humoristique diffus qui enveloppe cette comédie du début à la fin.
Le Cercle de Whitechapel - Théâtre Le Lucernaire
A ce brillant trio un peu snob s'adjoint une certaine Mary Lawson, docteur en médecine féministe et séductrice, placée judicieusement face aux contradictions de ces messieurs extrêmement cultivés et imbus d'eux-mêmes. Malicieux et d'une précision diabolique le scénario bénéficie d'un jeu habile avec des personnages bien campés, incarnés par une troupe qui prend visiblement un grand plaisir à jouer. Durant près de deux heures cette petite troupe aux fausses allures d'improvisation va élaborer à destination des spectateurs une liste infinie de théories, de suppositions et de plans pour découvrir qui se cache derrière Jack L'’Eventreur. L'enquête se déroule dans une sorte d’atelier assez miteux au coin d'une ruelle reculée de Londres. Caisses et vieilleries disparates meublent cet espace.
Le Cercle de Whitechapel - Théâtre Le Lucernaire
Au mur et sur les journaux figurent quelques photos du présumé criminel. Quant aux costumes chics - capes, tweed et cols de fourrures, chapeaux haut-de-forme, cannes à pommeau, pas de doute : nous sommes bien dans le Londres de la fin du XIXe siècle. Rapide et distillant un bon suspense jusqu'au dénouement la mise en scène nous laisse deviner subtilement les innombrables dissensions qui secouent cette réunion presque improvisée d'enquêteurs en herbe d'où le climat humoristique diffus qui enveloppe cette comédie du début à la fin.
Le Cercle de Whitechapel - Théâtre Le Lucernaire
En outre, les préoccupations et les caractères des personnages nous sont habilement suggérés : la méticulosité obsessionnelle et clinique d'un Doyle, dont chaque découverte d'indices mineurs oriente vers les lois mystérieuses de l'art du crime ; la nature mondaine et autodidacte d'un Shaw, partageant à la fois le plaisir sarcastique et les idéaux libertaires de Marx et Shelley ; la fascination de Stoker pour l'irrationnel, provenant de son romantisme sombre et de son goût pour les sciences occultes. Assurément tout cela donne du sel et de vives couleurs à la reprise de ce spectacle à la fois palpitant, léger et victorien en diable !
durée : 1 h 45
Le Cercle de Whitechapel
Auteur : Julien Lefebvre
Mise en scène : Jean-Laurent Silvi
Avec Stéphanie Bassibey, Pierre-Arnaud Juin, Ludovic Laroche, Jérôme Paquatte, Nicolas Saint-Georges
Théâtre Le Lucernaire (salle Théâtre Rouge)
53, rue Notre-Dame-des-Champs
Paris 6e
horaires : du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 18 h, les 24 décembre à 18 h et 31 janvier à 21 h
jusqu’au l0 février 2018
durée : 1 h 45
Le Cercle de Whitechapel
Auteur : Julien Lefebvre
Mise en scène : Jean-Laurent Silvi
Avec Stéphanie Bassibey, Pierre-Arnaud Juin, Ludovic Laroche, Jérôme Paquatte, Nicolas Saint-Georges
Théâtre Le Lucernaire (salle Théâtre Rouge)
53, rue Notre-Dame-des-Champs
Paris 6e
horaires : du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 18 h, les 24 décembre à 18 h et 31 janvier à 21 h
jusqu’au l0 février 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire