Ouvrage de Gérard Denizeau, Panorama de l’art contemporain - De Jackson Pollock à Jeff Koons nous fait découvrir les principaux courants de l’art contemporain depuis 1945, de l’expressionnisme abstrait à l’art vidéo, en passant par le pop art, l’art brut, la figuration narrative ou l’abstraction géométrique.
Il n’est pas toujours aisé de se retrouver dans la jungle de l’art contemporain, sans doute en partie à cause de la multiplicité des styles et courants qui se cachent sous ce terme généraliste et un peu vague d’ « art contemporain ». Egalement, le conservatisme des élites culturelles et marchandes ainsi que la confusion entretenue par les artistes eux-mêmes sur leur travail créatif contribuent parfois à un certain sentiment d’opacité.
Et la vision carnavalesque de cet art contemporain entretenue par les professionnels de la communication culturelle à travers - juste - quelques évènements ponctuels et à probabilité racoleuse [l’installation « Dirty Corner » de Kapoor à Versailles ou la performance « Exhibit B » de Bailey au 104] peut constituer un frein à l’intérêt artistique du grand public. Clair et instructif, ce Panorama de l’art contemporain de l’historien d’art et spécialiste du patrimoine Gérard Denizeau [Panorama des grands courants artistiques - De la Renaissance au Surréalisme, éditions Larousse, 2015] permet d’explorer en 14 courtes parties l’historique ainsi que les œuvres marquantes de chaque courant.
Egalement, il propose des clés pour mieux les reconnaître. Richement illustré et doté d’un glossaire, l’on parcourt près de 7 décennies d’art contemporain à travers ses artistes les plus représentatifs : Viola, Koons, Baselitz, Mathieu, Basquiat, Dubuffet, Warhol, Soto, Vasarely, Pollock... Judicieusement, l’auteur rappelle des filiations parfois un peu oubliées comme l’influence du Coréen Nam June Paik (1932-2006) - précurseur de l’art vidéo - sur des artistes vidéastes comme Bill Viola ou Pierrick Sorin ou encore le singulier prolongement du mouvement Cobra (créé en 1948) avec le mouvement japonais Gitaï. Au final, un livre tout-public et agréable à parcourir, permettant de mieux appréhender l’art contemporain.
Gérard Denizeau, Panorama de l'Art contemporain - De Jackson Pollock à Jeff Koons, collection « Les Essentiels de l’histoire de l’Art », éditions Larousse, 96 pages, 2015
Victor Vasarely, Gestalt Ville (1969). Acrylique sur toile, 153 cm x 200 cm.
Courtesy Galerie Lahumière, Paris
Robert Rauschenberg, Tree Frog (1964). Techniques mixtes, 224 cm x 183 cm.
Egalement, il propose des clés pour mieux les reconnaître. Richement illustré et doté d’un glossaire, l’on parcourt près de 7 décennies d’art contemporain à travers ses artistes les plus représentatifs : Viola, Koons, Baselitz, Mathieu, Basquiat, Dubuffet, Warhol, Soto, Vasarely, Pollock... Judicieusement, l’auteur rappelle des filiations parfois un peu oubliées comme l’influence du Coréen Nam June Paik (1932-2006) - précurseur de l’art vidéo - sur des artistes vidéastes comme Bill Viola ou Pierrick Sorin ou encore le singulier prolongement du mouvement Cobra (créé en 1948) avec le mouvement japonais Gitaï. Au final, un livre tout-public et agréable à parcourir, permettant de mieux appréhender l’art contemporain.
Gérard Denizeau, Panorama de l'Art contemporain - De Jackson Pollock à Jeff Koons, collection « Les Essentiels de l’histoire de l’Art », éditions Larousse, 96 pages, 2015
Richard Estes, Central Savings (1975). Huile sur toile, 91 cm x 121 cm.
Marlborough Gallery, New York.
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