lundi 2 avril 2012

Brèves

                                                    Banditi dell'arte à la Halle Saint Pierre



Banditi dell'arte
, dans toute sa force poétique, est la première exposition majeure consacrée à la création hors norme italienne. Elle ouvre une porte sur l’univers particulier d’individus ayant créé en dehors de tout système artistique officiel ou d’instances culturelles reconnues.
 
Bien que le milieu de l’art soit maintenant familiarisé avec l’art brut, ce concept reste encore relativement étranger au public italien même si des artistes comme Giovanni Podestà et Carlo Zinelli jouissent d’une réputation internationale.



Carlo ZinelliTrois pinocchio, serpents et animaux, 1970, 50 x 70 cm, aquarelle sur papier (©Halle Saint-Pierre)



Pendant plus d’un siècle, malgré les efforts et le soutien de quelques critiques d’art, en Italie la création “marginale” reste aujourd’hui souvent oubliée par la culture officielle. L’exposition Banditi dell'arte à la Halle Saint Pierre est un pas de plus vers une reconnaissance institutionnelle et critique des pratiques artistiques jusqu’ici pensées comme marginales, l’occasion de découvrir ces formes d’art oubliées par les institutions.


Expo Banditi dell'arte
Halle  Saint Pierre
2, rue Ronsard
Paris 18e
du 23 mars 2012 au 6 janvier 2013


                  Rétrospective Robert Crumb au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris




Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris organise la première rétrospective de l’un des plus grands dessinateurs de ces cinquante dernières années : Robert Crumb. Parmi les pionniers de la bande dessinée Underground, il apparaît comme une figure mythique de la contre-culture américaine. Ses récits satiriques décapent les carcans moraux et portent un regard acéré sur la société, ses noirceurs et absurdités. Les dessins de Robert Crumb sont apparus pour la première fois en France en 1970, grâce aux couvertures du magazine Actuel, reprises des illustrations déjà publiées aux Etats-Unis. Auteur prolifique, son oeuvre a profondément marqué le monde de la bande dessinée sur deux générations. 



Rétrospective  Robert Crumb
Musée d'Art moderne de la Ville de Paris
11, avenue du Président Wilson
Paris 16e
Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 18 h - nocturne le jeudi jusqu'à 22 h


du 13 avril  au 19 août 2012



Ricard SA, depuis 1932

vers 1960, Archives Ricard

« L’Abus d’alcool est dangereux pour la santé ». Depuis l’interdiction de l’absinthe en 1915, la consommation d’alcool et la publicité qui en est faite sont soumises à une législation très stricte. Se faire connaître tout en respectant les lois, tel est le cas d’école retenu par Les Arts Décoratifs pour décrypter la communication de la société Ricard. À l’origine un homme, Paul Ricard (1909-1997) ; des couleurs, un graphisme, des slogans célèbres : « Garçon, un Ricard ! » ou « un Ricard, sinon rien », de nombreux objets (cendrier, broc, pichet), la chanson, le sport, l’écologie, l’art contemporain, le design… sont parmi les modes de communication successifs mis en place depuis 1932 par le fondateur de la marque. En interrogeant les acteurs et les archives de l’entreprise, l’exposition retrace ainsi 80 ans de communication créative.
Expo Ricard SA, depuis 1932
Musée des Arts Décoratifs
107, rue de Rivoli
Paris 1er

Ouvert du mardi au dimanche de 11 h à 18 h - nocturne jeudi jusqu'à 21 h

du 29 mars  au 26 août 2012




Boîtes en or et objets de vertu au Musée Cognacq-Jay

 Crédits photo : Boîte faisant cabinet de minéralogie, de Johann Christian Neuber (orfèvre, 1736-1808) © Fr. Cochennec et C. Rabourdin / Musée Cognacq-Jay / Roger-Viollet


Avec 240 objets d’une qualité exceptionnelle, le musée Cognacq-Jay conserve une des plus importantes collections de boîtes et d'objets de vertu en France : boîtes à mouches, tabatières, étuis et nécessaires… Des petits trésors à découvrir...

Expo Boîtes en or et objets de vertu
Musée Cognacq-Jay
8, rue Elzévir
Paris 3e

tous les jours de 10 h à 18 h. Fermé le lundi et les jours fériés

jusqu'au 6 mai 2012




Humour, parodie et vidéos

Créations vidéo du Japon contemporain


Pour fêter son 15e anniversaire dans la bonne humeur, la MCJP présente cette année deux expositions sur le thème du rire. Celle du printemps met à l’honneur les créations vidéo d’artistes japonais appartenant pour la plupart à la jeune génération. Puis en automne, l'on découvrira les multiples facettes de l’humour dans l’art japonais de la préhistoire au XIXe siècle.

Expo Humour, parodie et vidéos
Maison de la culture du Japon à Paris
101 bis, quai Branly
Paris 15e

du mardi au samedi de 12 h à 19 h (nocturne le jeudi jusqu'à 22 h)

du 28 mars au 23 juin 2012








        Expo Josef Albers en Amérique,  peintures sur papier au Centre Georges Pompidou


Color Study for Homage to the Square, Platinum, not dated / Oil on blotting paper / 29.5 * 29.6 cm / The Josef and Anni Albers Foundation, Bethany (con), ©Adagp, Paris 2012


L’exposition consacrée à l’oeuvre de Josef Albers en Amérique réunit 80 études à l’huile sur carton rarement présentées au public. Il s’agit en grande partie de travaux préparatoires pour le célèbre cycle des Hommages au Carré, commencé en 1950, dans lesquels Albers fait triompher la couleur seule et dont le Centre Pompidou conserve six exemples. Le parcours de l’exposition s’ouvre sur la présentation de ses études préparatoires, notamment de la série Variant, datant de la fin des années 1940 et se poursuit avec une très belle sélection d’oeuvres d’Hommage au Carré dans différentes gammes de couleur : noir/gris, marron/bleu, vert/bleu, rouge et enfin jaune.


Expo Josef Albers en Amérique, peintures sur papier
Centre Georges Pompidou
Musée - Niveau 4 - Galerie d'art graphique
de 11 h à 21 h



jusqu'au 30 avril 2012





                                             Vasarely vous a à l’œil au Musée en Herbe !



Illusions d’optique, zèbres aux rayures ondulantes et planètes en mouvement : le père de l’Op Art, l’artiste Victor Vasarely, est à l’honneur au Musée en Herbe. Cette rétrospective conçue à hauteur d’enfant présente plus de 70 œuvres originales, accompagnées de 14 manipulations qui permettent aux plus jeunes de pénétrer l’univers ludique et haut en couleur de l’artiste hongrois. Ici, on reconstitue ses tableaux, là on joue avec des formes toutes droit sorties d’une toile…

Expo Vasarely vous a à l’œil

Musée en herbe
21, rue Hérold
Paris 1er

Ouvert du lundi au dimanche de 10 h à 19 h, vacances et jours fériés

du 29 mars au 31 décembre 2012

Vasarely © Musée en Herbe





Expo La pluie au Musée du quai Branly 


La pluie : on la prévoit, on l’appelle, on la craint, on s’en protège, on la reçoit comme le plus grand cadeau. Elle fait l’objet de multiples représentations réalistes, figuratives ou abstraites, dans une traduction symbolique ou métaphorique. Elle donne également lieu à des analogies musicales ou, plus largement, sonores. La pluie, enfin, est divinisée.
Phénomène météorologique, la pluie fait aussi partie du système global de l’univers et à ce titre s’intègre dans les théories cosmogoniques que les différentes sociétés ont développées. "Exposer la pluie" incite donc à une diversité d’approches, symbolique, religieuse, artistique et matérielle. 

poupée Kachina © Musée du quai Branly - Claude Germain

Rassemblant près de 95 pièces et documents iconographiques, issus des collections du musée du quai Branly, l’exposition explore ces différents aspects à travers une sélection d’oeuvres provenant d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et d’Amérique, où des objets à forte charge émotionnelle et esthétique côtoient des objets ordinaires ou strictement utilitaires. Le trivial et le spirituel, le profane et le religieux sont ainsi réunis et confrontés en un contraste qui constitue comme une métaphore de la vie elle-même.
Des extraits de films complètent cette sélection, ainsi que des archives sonores liées aux rituels et aux musiques qui constituent des représentations analogiques de la pluie. Des clichés, pris par certains des collecteurs et présentant les objets in situ, permettent de mieux comprendre ces objets et leur usage.

Expo La pluie 
Musée du quai Branly
37, quai Branly ou 128, rue de l'Université
Paris 7e
mardi, mercredi et dimanche de 11 h à 19 h
jeudi, vendredi et samedi de 11 h à 21 h
fermeture le lundi sauf les 9, 16, 23 et 30 avril 2012

du 6 mars au 13 mai 2012


    Kabuki, costumes du théâtre japonais à la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent




L'exposition propose de découvrir des costumes portés lors de représentations de kabuki, une forme théâtrale très populaire au Japon. Les pièces présentées sont prêtées pour l’occasion par la société japonaise Shôchiku, fondée en 1895 par les frères Otani dans le but de produire des spectacles de kabuki. Les costumes sont accompagnés d’accessoires, estampes, photographies et films documentaires, et présenteront cet art théâtral né au Japon au XVIIe siècle. L’exposition s’articule en trois parties. La première présente des costumes appartenant aux pièces emblématiques du kabuki, la deuxième, aux costumes utilisés pour les scènes dansées et la dernière est consacrée aux costumes présentant quelques particularités.

Fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent
Expo Kabuki, costumes du théâtre japonais
Espace d'exposition et boutique au 3, rue Léonce Reynaud - Paris 16e
Ouvert du mardi au dimanche de 11 h à 18 h

du 7 mars au 15 juillet 2012


© Shôchiku Costume Co, photo © Luc Castel ltd, Tokyo



Sarah Carlier le 4 avril au Sunset Jazz Club
Pour la sortie de l’album For those who believe (2012)

Sarah Carlier


Originaire de Belgique de parents congolais et tchadien, Sarah Carlier vient au Sunset présenter les chansons de son premier disque For those who believe (Aka Music / Universal) qui sort le 26 mars en France. Les yeux fermés et sans artifices c’est ainsi qu’elle délivre ses chansons-perles à la mélodie instinctive. Sarah Carlier chante de toute son âme et de sa voix soul qui pourra rappeler Tracy Chapman et Nina Simone. En timide assumée, elle porte la grâce et le charme doux de ses 21 ans.




Concert Sarah Carlier le mercredi 4 avril 2012 (20 h 30)
Sunset Jazz Club
60, rue des Lombards
Paris 1er




Wishbone Ash en concert le  7 avril 2012



Le groupe anglais Wishbone Ash a été le premier à jouer avec deux guitaristes solistes. En effet, au début des années 1970, chaque groupe avait son guitariste : Deep Purple avec Ritchie Blackmore, Led Zep avec Jimmy Page…Cette façon d’harmoniser les parties de guitares a vite été adoptée par d’autres groupes comme Thin Lizzy ou Iron Maiden.Wishbone Ash aurait pu se reposer sur ses lauriers (Argus a été album multi-platine) mais le groupe culte poursuit son travail de création.Wishbone Ash se renouvelle aussi grâce à l’arrivée de sang neuf en la personne du prodigieux guitariste finlandais Muddy Manninen et du jeune batteur britannique Joe Crabtree. L'opus  Elegant Stealth, sorti cette année, confirme cette vitalité.   L’intégrité, l’expérience et la technique de Wishbone Ash (plus de 20 concerts chaque mois depuis des décennies !) font de chacune des apparitions du groupe, un moment unique.


concert de Wishbone Ash
Le Forum
Boulevard de l'Oise
95490 Vauréal
le samedi 7 avril 2012  (20 h 30)


Journée anniversaire Georges Franju
Georges Franju, un cinéaste centenaire...

(lundi 16 avril 2012)

Georges Franju

A travers cinq de ses films - trois courts-métrages et deux longs en copie neuve ou version restaurée -, auxquels s’ajoutera le beau documentaire que lui a consacré André S. Labarthe (celui-ci participant ensuite à une table ronde aux côtés notamment d’Edith Scob, Francine Bergé, Jean-Pierre Mocky et Bernard Queysanne), le public est invité à (re)découvrir l’univers singulier, onirique et libertaire de Georges Franju.

Cinémathèque française
51, rue de Bercy
Paris 12e


Conversations avec Alain Cavalier

(30 avril-14 mai)

Alain Cavalier

Inattendue, expérimentale, autobiographique, surprenante, telle est l’inclassable carrière d’Alain Cavalier. Il débute au début des années 1960 avec L’Insoumis et Le Combat dans l’Ile. Il adapte brillamment Sagan (La Chamade) et un roman de série noire (Mise à sac). Le Plein de super est un étonnant road movie masculin. Ce Répondeur ne prend pas de message en 1978 est une expérience formelle surprenante où il aborde sa propre vie sentimentale. Thérèse, portrait distancié de Sainte Thérèse de Lisieux est salué quasi unanimement par la critique. Les nouveaux supports du cinéma lui permettent de tenter diverses expériences pointillistes, intimes et biographiques.

Conversation avec Alain Cavalier animée par Serge Toubiana le jeudi 26 avril à 19 h 30

Pour l’ouverture de sa rétrospective à la Cinémathèque, projection de La Rencontre et de Martin et Léa, suivie d’une conversation avec Alain Cavalier.

(Toutes les séances seront présentées par Alain Cavalier et suivies d’un dialogue avec le cinéaste.)

Cinémathèque française
51, rue de Bercy Paris 12e
Paris 12e




Dominique Wolton présente le jeudi 5 avril  (19 h) son livre  Indiscipliné. 35 ans de recherches (éditions Odile Jacob) au CNL.




En 35 ans, Dominique Wolton a travaillé sur 10 domaines de recherche qui éclairent l’avenir. L’individu et le couple ; le travail ; les médias ; l’espace public et la communication politique ; l’information et le journalisme ; Internet ; l’Europe ; la diversité culturelle et la mondialisation ; les rapports sciences-techniques-société ; connaissance et communication. Tous ces thèmes, au cœur des débats contemporains, il les a le plus souvent abordés à contre-courant des idées du moment, témoignant de sa lucidité et de son intuition...


Rencontre animée par Fabienne Chauvière
Journaliste à France Inter

Centre national du livre
Hôtel d’Avejan
53, rue de Verneuil - Paris 7e

Entrée libre dans la limite des places disponibles
rsvp@centrenationaldulivre.fr



Rencontre avec Grégoire Delacourt le mardi 10 avril  (18h), pour la sortie de son livre La liste de mes envies 




Fiche livre : "Jocelyne, dite Jo, rêvait d'être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n'a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c'est Jocelyn, dit Jo, qui s'est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l'épouse) a courbé l'échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu'au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff'Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être."
Grégoire Delacourt, La liste de mes envies, éditions JC Lattès, collection "littérature française", 220 pages, 2012

Fnac Paris Forum des Halles
(Espace Rencontres - niveau 2 du magasin)









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