Ce livre couvre une lacune historiographique, entre les travaux fondateurs de Jacques Le Goff et Jean-Claude Schmitt pour le Moyen-Age, et ceux de Jacqueline Carroy pour le XIXe siècle. Vers 1500, des humanistes exhumèrent des récits antiques de songes qui auraient auparavant relevé de la superstition, alors que ces mêmes humanistes, à l'époque des Réformes, aspirèrent à contrôler la possibilité d'une inspiration surnaturelle ; ils interrogèrent les origines (corporelles, astrales, divines ou diaboliques) du rêve.
Vers 1800, le rêve renvoyait à un inconscient, à une face primitive de l'âme, mais aussi à des lois de l'association des images et à un langage symbolique. De 1500 à 1800, l'étude du songe renvoya donc à une intense interrogation sur l'être humain, mais les termes en changèrent foncièrement : le rêve subit un complexe processus de psychologisation. A terme, ce livre montre que C. G. Jung fut un intense lecteur de l'onirologie des XVIe-XVIIIe siècles.
Elle constitue ainsi le socle d'une école psychanalytique majeure et de notre compréhension actuelle du rêve.
Vers 1800, le rêve renvoyait à un inconscient, à une face primitive de l'âme, mais aussi à des lois de l'association des images et à un langage symbolique. De 1500 à 1800, l'étude du songe renvoya donc à une intense interrogation sur l'être humain, mais les termes en changèrent foncièrement : le rêve subit un complexe processus de psychologisation. A terme, ce livre montre que C. G. Jung fut un intense lecteur de l'onirologie des XVIe-XVIIIe siècles.
Elle constitue ainsi le socle d'une école psychanalytique majeure et de notre compréhension actuelle du rêve.
Claire Gantet, Une histoire du rêve : les faces nocturnes de l'âme (Allemagne, 1500-1800), préface de Jacqueline Carroy, essai, éditions Presses universitaires de Rennes, collection « Histoire », broché, grand format, 324 pages, 2021
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