Henri Sajous, Jockey Club de Sao Paulo, vers 1945
Henri Sajous (1897-1975)
Henri Sajous est l''une des figures les plus importantes de l'architecture Art déco au Brésil ! Réalisant de nombreux édifices emblématiques du style à Rio (immeuble résidentiel "Mesbla", 1934) ainsi qu'à Sao Paulo (Jockey Club, 1953), il sut s'entourer pour ses travaux des meilleurs artistes français : Bernard Dunand, Victor Brecheret, Gabriel Rispal...
A RIO :
immeuble Mesbla, 42 rue do Passeio, Rio de Janeiro, avec Auguste Rendu, 1936
halle aux accessoires
halle aux automobiles
immeuble Biarritz, 268 plage de Flamengo, Rio de Janeiro,
avec Angelo Bruhns et Auguste Rendu, 1945
maquette
palais du Commerce, 9 rue da Candelária, Rio de Janeiro, avec Auguste Rendu, 1940
lors de la construction,
Henri Sajous en compagnie d'Araujo Maia
église de la Sainte-Trinité, 141 rue Senador Vergueiro, Rio de Janeiro,
avec Auguste Rendu, Gabriel Rispal qui y sculpte 18 statues, 1945
façade postérale
immeuble Tabor Loreto, 244 rue plage de Flamengo, Rio de Janeiro, 1945
résidence La Saigne, Santa Teresa, Rio de Janeiro, avec Auguste Rendu, 1930
A SAO PAULO :
Jockey Club, São Paulo, 1263 av. Lineu de Paula Machado, Morumbi, São Paulo, amélioration du projet d'Elisiário Bahiana (1938), décoré par Bernard Dunand, Victor Brecheret et Jules Leleu, 1953
Henri Sajous et un commanditaire
immeuble Brasilia, 209 rue José Bonifácio, Sao Paulo, 1941
résidence de Sajous rue Mariza, 1950
MINAIS GERAIS :
station thermale, av. Comendador Costa, São Lourenço,
avec Charles Hébrard et Auguste Rendu, 1935
photo d'époque
Henri Sajous
En 1959 Henri Sajous quitte le Brésil et revient vivre à Paris pour son épouse Jeanne Marthe Charlier qui décède en 1962. Pendant quelques années il vivra très mal le décès de sa femme. Il fit quelques voyages au Brésil, liquida une partie de ses biens et profita pour prendre en photo quelques unes de ses œuvres. Le 2 juin 1965 il se remarie avec Rolande Marguerite Marie Graux Pour son second mariage, son grand ami, Gabriel Rispal fut à nouveau témoin.
A 68 ans, il surveille quelques chantiers sur Paris et désire reprendre une carrière en France. Nombreuses sont les lettres qui témoignent de l’importance de ses œuvres architecturales accomplies en Amérique Latine, ainsi que les félicitations de l’Ambassade pour avoir défendu à l’étranger le prestige de l’art Français. Mais cette période est difficile pour la plupart des architectes et toutes ces années à l’étranger l’ont rendu méconnu sur sa terre natale.
(1965 Rolande et Henri au Brésil, sur la photo deux des quatre enfants de Michel son neveu)
« Henri Sajous a contribué à l'architecture brésilienne du xxe siècle, non comme un avant-gardiste, mais comme un architecte qui a préféré défendre les valeurs acquises dans sa formation française, à l'École des Beaux-Arts de Paris. [...] Dans toutes ses œuvres, on note le style français, bon chic bon genre symbole du bon goût pour l'élite brésilienne, chemin qui mène à Paris. [...] Laisser, dans chacune de ses réalisations, une place aux artistes et mettre en valeur leur travail, voilà sa caractéristique la plus remarquable. »
Francine Trevisan Mancini, architecte
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