Faut-il en banlieue détruire les barres et les tours ou bien les réaménager ? C’est l’une des questions cruciales posées sur le mode humoristique par la comédie urbaine C’est la faute à Le Corbusier ? A partir de thèmes rares au théâtre, comme l’architecture et l’urbanisme, C’est la faute à Le Corbusier ? de Louise Doutreligne nous fait pénétrer dans le quotidien d’une cité à travers le témoignage d’une bande de jeunes. Egalement, l’habitat en banlieue nous est raconté par la voix des nombreux interlocuteurs de la vie sociale et associative.
Mise en scène par Jean-Luc Paliès, cette pièce, riche en monologues courts et incisifs, traite de façon subtile du mal-être de l’habitat - et de son environnement -, tout en nous présentant une série de personnages réalistes qui nous proposent des remèdes : le gardien d’immeuble brésilien, la documentariste, le musico, la maire, la chanteuse-étudiante en architecture… Tout le sel de cette comédie érudite et décalée est nourri par la séquestration - douce - de deux pittoresques architectes sommés d’entendre dans un climat paradoxalement « convivial » toutes les doléances des occupants d’un local social.
photo © Cécile Abescat - C’est la faute à Le Corbusier
durée : 1 h 40
C’est la faute à Le Corbusier, de Louise Doutreligne
Mise en scène : Jean-Luc Paliès
Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières
Paris 20e
du jeudi au samedi à 21 h 30 ; le dimanche à 17 h 30
jusqu'au 22 février 2015
photo © Cécile Abescat - C’est la faute à Le Corbusier
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