Eileen Gray (1878-1976)
Longtemps éclipsée par Le Corbusier, l’architecte et designer irlandaise Eileen Gray a signé quelques pièces iconiques du XXe siècle. De l’art déco au Mouvement moderne, elle a magnifié autant le laque que le tube d’acier, le textile que le béton… En février, le Centre Pompidou propose la première grande rétrospective en France consacrée à l’oeuvre singulière de cette créatrice.
Paravent en bois laqué, 1922-1925
Enfilade en bois, laque et métal, 1915-1917
Comme le Fauteuil aux dragons, cette enfilade à 12 pieds a longtemps décoré l’appartement d’Yves Saint Laurent & Pierre Bergé, rue de Babylone, à Paris. Elle est typique de la singularité des premières créations d’ Eileen Gray, entre Art déco et classicisme.
Le Destin, paravent en bois laqué, 1913
Acquis en 1913 par le couturier et collectionneur Jacques Doucet, cette pièce en laque a permis à la discrète Eileen Gray de sortir de l’anonymat. Le traitement de ce paravent révèle les accointances de la créatrice avec la tradition picturale occidentale mais aussi avec les techniques de l’art japonais.
Fauteuil aux dragons en cuir, bois laqué et feuilles d’argent, 1917-1919
Il est aujourd’hui le meuble de tous les records, adjugé pour 21,9 millions d’euros en 2009 lors de la vente de la collection Bergé & Saint Laurent. Il avait auparavant appartenu à la couturière Suzanne Talbot, vedette du monde de la mode des années 1910 dont Gray avait décoré l’appartement parisien.
Fauteuil Transat en cuir et bois laqué, 1925-1930
Coiffeuse-paravent, 1926-1929
Conçu pour la villa E1027, ce meuble révèle l'inventivité d'Eileen Gray et son goût pour les matériaux. Sa structure en bois peint est habillée de feuilles d'aluminium. Les étagères sont en verre miroir et les tiroirs, plaqués de liège.
Expo Eileen Gray
Centre Pompidou
Galerie 2
de 11 h à 21 h
Paris 4e
du 20 février au 20 mai 2013
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