Lynyrd Skynyrd
Trois ans après Gods & Guns, Lynyrd Skynyrd sort un
13e opus intitulé Last Of A Dyin’Breed. Le climat musical de ce
nouveau CD, qui comprend 15 titres,
se profile comme du pur Lynyrd : southern rock en diable avec un zeste de blues, de country et
de boogie.
L’on y retrouve Johnny Van Zant (chant), Michel Cartellone (batterie), Peter Pisarcyk (claviers), Mark Matejka, Gary Rossington, Rickey Medlocke (guitares). Johnny Colt, membre originel des Black Crowes (groupe de blues-rock américain), complète la formation sur Last Of A Dyin’Breed. Disque légèrement plus heavy que Gods & Guns, le cru Skynyrd 2012 se déploie entre hard southern rock et country blues.
Dans l’ensemble, les morceaux se profilent très persuasifs. « Last Of A Dyin’Breed », « Poor Man’s Dream » ou « Life’s Twisted » sont des titres percutants et joviaux tout en guitares vibrantes, qui s’appuient à la fois sur des tempos délicats et puissants. Medlocke et Rossington, habiles sculpteurs de pierres, y plantent leurs superbes riffs, attrapant dans le filet - sudiste (!) - tout amateur de rock mélodique tendance guitares. Et Johnny Van Zant, trois décennies après la disparition de son frère Ronnie - chanteur emblématique de Lynyrd Skynyrd, disparu à la suite d'un crash d’avion en 1977 - se révèle comme la meilleure incarnation vocale de ce rock sudiste, à la fois rebelle et tendre, souvent - à tort - méprisé par la critique musicale. Johnny Van Zant a ce timbre rauque et lyrique si reconnaissable que l’on entend sur les percutants « One Day At A Time » ou « Good Teacher ». Par son efficacité rock et ses lignes épurées de guitares, ce Last Of A Dyin’Breed convainc dans l’ensemble. Cependant, l’on fera abstraction de certaines ballades plutôt emphatiques (« Ready To Fly », « Something To Live For »), point faible de Lynyrd Skynyrd sur cet opus.
L’on y retrouve Johnny Van Zant (chant), Michel Cartellone (batterie), Peter Pisarcyk (claviers), Mark Matejka, Gary Rossington, Rickey Medlocke (guitares). Johnny Colt, membre originel des Black Crowes (groupe de blues-rock américain), complète la formation sur Last Of A Dyin’Breed. Disque légèrement plus heavy que Gods & Guns, le cru Skynyrd 2012 se déploie entre hard southern rock et country blues.
Dans l’ensemble, les morceaux se profilent très persuasifs. « Last Of A Dyin’Breed », « Poor Man’s Dream » ou « Life’s Twisted » sont des titres percutants et joviaux tout en guitares vibrantes, qui s’appuient à la fois sur des tempos délicats et puissants. Medlocke et Rossington, habiles sculpteurs de pierres, y plantent leurs superbes riffs, attrapant dans le filet - sudiste (!) - tout amateur de rock mélodique tendance guitares. Et Johnny Van Zant, trois décennies après la disparition de son frère Ronnie - chanteur emblématique de Lynyrd Skynyrd, disparu à la suite d'un crash d’avion en 1977 - se révèle comme la meilleure incarnation vocale de ce rock sudiste, à la fois rebelle et tendre, souvent - à tort - méprisé par la critique musicale. Johnny Van Zant a ce timbre rauque et lyrique si reconnaissable que l’on entend sur les percutants « One Day At A Time » ou « Good Teacher ». Par son efficacité rock et ses lignes épurées de guitares, ce Last Of A Dyin’Breed convainc dans l’ensemble. Cependant, l’on fera abstraction de certaines ballades plutôt emphatiques (« Ready To Fly », « Something To Live For »), point faible de Lynyrd Skynyrd sur cet opus.
Increvable, le groupe de
Jacksonville, qui depuis près de 40 ans écume la scène musicale, peut encore nous séduire terriblement.
Last Of A Dyin’Breed, Lynyrd Skynyrd, Roadrunner Records, USA, 2012
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