14 ans après son 1er long métrage Renaissance
Christian Volckman nous revient avec The Room, étrange film d’horreur
métaphysique rappelant un peu - par son climat entre chien et loup - Lynch, Kubrick ou Tarkorwski.
Coécrit par Christian Volckman et Eric Forestier le scénario subtilement alambiqué de The Room nous entraîne durant une heure et demie dans un huis-clos fantasmagorique, quelque part entre film d’horreur, long métrage fantastique et fable philosophique.
Avec The Room Volckman secoue un peu le prunier conventionnel des films du genre, mettant en veilleuse prouesses visuelles et visions subliminales d ‘épouvante souvent rabâchées par ses prédécesseurs. Malicieusement le réalisateur semble s'être plutôt concentré sur l’aspect psychologique de ses personnages (Matt et Kate) à travers un couple en mal d’enfant avec en arrière-plan toujours une certaine dose d'humour noir.
Minimaliste l’histoire évoque un couple qui à la
suite de l’acquisition d’une grande maison dans un coin perdu du Maryland
découvre une chambre étrange capable d’exaucer tous leurs désirs. Le film repose essentiellement sur le duo Matt/Kate, interprété par Kevin Janssens - acteur très en vogue en Flandre - et par Olga Kuryiento, que l’on a pu récemment découvrir dans Les Traducteurs de Régis Roinsart et dans L’Intervention de Fred Grivois.
Le récit de The Room dévoile, de manière savamment dosée, de nombreux rebondissements qui relancent à chaque fois l’intérêt de l'histoire, inclut de nouveaux enjeux dramatiques et multiplie les pistes. Résultat : on se laisse prendre au piège, coincés avec les personnages entre les murs de l’immense bâtisse, grâce à un cadrage assez serré et un jeu d’ombres et de lumières qui suggère la frontière entre les deux mondes, celui fantasmatoire et morbide de la maison maudite, celui libérateur de l’extérieur.
Coécrit par Christian Volckman et Eric Forestier le scénario subtilement alambiqué de The Room nous entraîne durant une heure et demie dans un huis-clos fantasmagorique, quelque part entre film d’horreur, long métrage fantastique et fable philosophique.
The Room
Avec The Room Volckman secoue un peu le prunier conventionnel des films du genre, mettant en veilleuse prouesses visuelles et visions subliminales d ‘épouvante souvent rabâchées par ses prédécesseurs. Malicieusement le réalisateur semble s'être plutôt concentré sur l’aspect psychologique de ses personnages (Matt et Kate) à travers un couple en mal d’enfant avec en arrière-plan toujours une certaine dose d'humour noir.
The Room
The Room
Sous une forme cinématographique autant cérébrale que visuelle The Room met en exergue les désirs et
frustrations de ce couple trentenaire traversé par un désir d'enfant. Au début de The Room nous voyons Matt et Kate
nager dans le bonheur entre coupes de champagne et liasses généreuses de billets. Puis à partir de
l’arrivée magique de l’enfant le film s’oriente vers un surréalisme sombre et autistique sur fond d’enfant/ado machiavélique et de demeure tentaculaire. Pour cette fable cauchemardesque le réalisateur a visiblement autant soigné la forme que le fond de son long métrage.
The Room
Le récit de The Room dévoile, de manière savamment dosée, de nombreux rebondissements qui relancent à chaque fois l’intérêt de l'histoire, inclut de nouveaux enjeux dramatiques et multiplie les pistes. Résultat : on se laisse prendre au piège, coincés avec les personnages entre les murs de l’immense bâtisse, grâce à un cadrage assez serré et un jeu d’ombres et de lumières qui suggère la frontière entre les deux mondes, celui fantasmatoire et morbide de la maison maudite, celui libérateur de l’extérieur.
The Room, un film réalisé par Christian Volckman, fantastique/thriller, France/Belgique/Luxembourg, 2019
Avec Olga Kurylenko (Kate), Kevin Janssens (Matt)
sortie de The Room en VOD le 13 mai 2020
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