lundi 17 janvier 2022

Réalisations de Ricardo Bofill en Ile-de-France


Logements sociaux Les Echelles du Baroque, Place de Catalogne, Paris 14e

Ensemble immobilier Les Espaces d'Abraxas, Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis)

Ricardo Bofill (1939-2022)

Disparu vendredi dernier de complications liées au Covid-19  Ricardo Bofill  était très renommé en France. L'architecte espagnol a notamment  laissé une puissante empreinte en région parisienne.  Caractérisées par un néoclassicisme monumental et une nostalgie pour l’architecture classique française et l’art baroque italien, ses plus célèbres réalisations des années 80  en Ile-de-France , qui sortent de l’ordinaire, ont pu séduire ou irriter [Les Espaces d’Abraxas (1982) à Noisy-le-Grand, Les Echelles du Baroque (1983) à Paris, Les Templettes (1984) à Saint-Quentin-en-Yvelines].
A la fois imprégné de culture méditerranéenne et de références historiques (Mansart, Ledoux), Bofill se profile comme un postmoderne - le verre et l'acier sont ses matériaux - épris d'architecture classique.


Immeubles de la Place des Colonnes, Cergy-Saint-Christophe (Val-d'Oise)


Belvédère Saint-Christophe


Logements sociaux Les Echelles du Baroque, Place de Catalogne, Paris 14e

La façade semi-circulaire relie et articule deux places intérieures arrondies que l'on gagne en franchissant l'arche centrale monumentale : à droite, « la place de l'amphithéâtre » s'ouvre sur le jardin public. Autour du jardin de la place de Séoul, l'architecte catalan décline les formes de l'art classique : les chapiteaux ne soutiennent rien, les colonnes de verre sont les bow-windows des appartements, la pierre de taille est du béton préfabriqué. 


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Ensemble immobilier Les Espaces d'Abraxas, Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis)


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Les Arcades du lac (1976), Saint-Quentin-en-Yvelines



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La Place d'Andalousie est surplombée d’un temple (élément que l’on retrouve dans la plupart des réalisations de Bofill), et tout un quartier s’organise autour de lui, avec de petites ruelles, et des jardins intérieurs. L’originalité de ce quartier tient aux formes architecturales, aux couleurs ocre qui créent une ambiance particulière, avec cette volonté toujours aussi importante de formes géométriques et symétriques. 


Les Templettes (1984), Saint-Quentin-en-Yvelines

Ce quartier composé d’une centaine de logements sociaux se distingue par l’originalité de ses formes architecturales : il suit le contour du bassin donnant une forme en arc de cercle; il est surplombé au centre par un petit immeuble au centre de l'arc. La forme permet aussi de jouer avec l’eau : reflet du bâtiment dans l’eau, reflet de l’eau sur les fenêtres. 


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Siège social J.C. Decaux (1991), angle 17, rue Soyer et rue Ybry, Neuilly-sur-Seine


place du marché Saint-Honoré (1997), Paris 1er


Renouant avec la tradition du XIXe siècle des passages couverts bordés de boutiques, Bofill a édifié une grande halle vitrée, « fluide et transparente » en hommage à Baltard. Se terminant par un fronton triangulaire, elle est couverte par un chapiteau transparent qui évoque le marché.


Bureaux Gan (1993), 154, rue de l'Université, Paris 7e

Les bureaux de la société Gan ont une architecture assez novatrice: la façade est entièrement vitrée, ce qui pour l'époque est encore très rare pour Bofill (le béton est encore très présent en façade). 


Siège social de Rochas (1987), 33, rue François Ier, Paris 8e

Sièges sociaux AXA 8e :


bâtiment Matignon (1998)


bâtiment Rabelais (2000)

Deuxième immeuble du siège d'Axa se situant 6, rue Rabelais, il présente la même architecture que le bâtiment Matignon, mais concerne une surface beaucoup plus importante. Les vitres toujours en surface, entourent entièrement les bureaux, que ce soit en façade ou sur le toit.


Siège social Cartier, Cité du Retiro, 37, rue Boissy-d'Anglas, Paris 8e



































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