Recueillie par Iskander, un opérateur de radio appelé « Gagarin » (!), ce dernier convainc Julie, devenue amnésique, qu’ils sont fiancés. Baïkonur fait songer un peu à ces films « grand public familial » - heureusement de plus en plus rares - style Gérard Oury des années 80 et à ces émissions bien huilées de téléréalité touristique où l’on emmène des célébrités vers des destinations qu’elles ignorent jusqu’au moment où elles découvrent un peuple lointain et ses coutumes.
Baïkonur
Baïkonur, c’est un peu tout ça : l’inodore conte de fées consensuel à l’époque d’Internet avec ses personnages résolument nunuches : la Belle au Bois-Dormant décapsulée » (Julie Mahé), qui se réveille du coma dans la yourte, le paysan amoureux (Gagarin) limite « bêta », la belle gueule jalouse (Nazira). La mise en scène de Baïkonur patauge un peu dans tout. Outre sa mièvrerie, le long-métrage zigzague entre fascination technologique (les acrobaties spatiales des cosmonautes), évocation sociologique (la récupération par les habitants kazakhs des débris de fusées lancées de la base spatiale), humour ringard (la scène d’anniversaire où le vieux Kazakh veut s’acheter une fiancée) et allusions atmosphéro-mystiques (la maxime lyrique du film « Tout ce qui tombe du ciel, tu peux le garder »). Excepté de beaux paysages de steppes, Baïkonur ne retient pas vraiment l’attention.
durée : 1 h 35
Baïkonur, un film de Veit Helmer, Allemagne/Russie/Kazakhstan, VOST - 2013
Baïkonur
durée : 1 h 35
Baïkonur, un film de Veit Helmer, Allemagne/Russie/Kazakhstan, VOST - 2013
Avec Alexander Asochakov (Iskander ‘Gagarin’), Marie de Villepin (Julie Mahé), Sitora Farmonova (Nazira)
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