(1) Guy Debord, Dépassement de l’art, « directive n° 1 (17 juin 1963) Huile sur toile / Oil on canvas 41,5 x 60,2 cm Collection Letailleur
(2) David Hominal, L’après-midi d’un faune (2010)
Vidéo couleur, son / Colour vidéo, sound ; 7 min. 54 sec.
Courtesy de l’artiste / of the artist & Kamel Mennour (Paris)
Et le visiteur sera vite anesthésié par le côté toc des œuvres exposées - même pas racoleuses - exprimant une vision artistique certes gentiment décalée mais dénuée de fantaisie. L’après-midi d’un faune [2] (2010), projection vidéo de David Hominal, paraît caractéristique de ce cynisme mou qui imprègne tant cet art contemporain institutionnel qui n'intéresse pas grand monde. Dans ce petit film, l’on peut suivre la main tremblotante de l’artiste le long des surfaces de son atelier. Egalement, le visiteur peut observer la complexité sans charme des frottages agrandis de Trisha Donnelly [3]. L’artiste « nous invite, si nous voulons bien suspendre notre incrédulité, à attirer l’intuition, la mémoire et la libre association ». On est là tout à fait dans le ton de l'expo, plutôt fade et prétentieux. Outre Hominal, Debord, Donnelly, Miller et Hogarth, l’expo présente les œuvres des artistes suivants : Pierre Vadi, Raphaël Zarka, Dove Allouche, Richard Baquié, Mattew Buckingham, Rodney Graham, Rachel Harrison, Douglas Huebler, William E. Jones, Joachim Koester, Olivier Laric, Marc Leckey, Aristide Maillol, Seth Price, Stephen Prina, Evariste Richer, Jean-Michel Sanejouand.
A éviter !
(3) Trisha Donnelly
Sans titre (2005)
4 impressions couleur chromogenic, CD audio / 4 C-prints, audio CD
Courtesy de l’artiste / of the artist & Air de Paris (Paris)
Photo : B.S
Expo Les Dérives de l’imaginaire
Exposition thématique
Palais de Tokyo
13, avenue du Président Wilson
Paris 16e
Tous les jours, sauf le mardi, de midi à minuit
du 28 septembre 2012 au 7 janvier 2013
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