Document exceptionnel, Illusions perdues en Amérique plonge le lecteur dans la correspondance des Maxwell au milieu du XIXe siècle. Dans ce livre, basé sur des papiers privés tombés dans l'oubli, Lucie Tardivel apporte aux lecteurs un formidable outil pour découvrir les réalités américaines du XIXe siècle, loin des pages romancées de Margaret Mitchell.
Après des années de maltraitance, Marie devient, non sans peines, une des premières étrangères divorcées aux Etats-Unis avant d’épouser en secondes noces un aventurier américain. Son frère Henri trouve l’amour auprès de Sarah, une jeune Irlandaise, qui lui donne cinq enfants. Leur histoire ne serait jamais parvenue jusqu’à nous sans la révolution des communications. La démocratisation des transports permise par la vapeur permet aux institutions postales de tisser leur toile en s’organisant en réseaux internationaux. Comme des millions d’immigrés européens du XIXe siècle, les Maxwell contribuent à une recomposition, une hybridation des différentes normes familiales, participant à la création d’une nouvelle culture, celle des Etats-Unis.
source : éditions Presses universitaires de Bordeaux
Lucie Tardivel, Illusions perdues en Amérique - D'Avranches aux Etats-Unis, la correspondance des Maxwell au milieu du XIXe siècle, broché, grand format, éditions Presses universitaires de Bordeaux, collection Mémoires Vives, 332 pages, 2024
L'autrice :
Professeur certifiée d’Histoire-Géographie, Lucie Tardivel est titulaire d’un Master Recherche en histoire contemporaine à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses recherches portent sur l’histoire de la famille et sur l’immigration au XIXe siècle.
Préface de François Cadihon
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