arche du restaurant Los Manantiales (1957) à Mexico
pavillon de los Rayos Cósmicos (1951) à Mexico
Félix Candela (1910-1997)
Architecte mexicain d’origine espagnole, Félix Candela est réputé pour ses structures paraboloïdes. Connu pour ses édifices monumentaux et ses recherches structurales hardies, on lui doit de nombreuses réalisations, notamment à Mexico : appartements, hôtels, églises, stations de métro, bâtiments de loisirs, stations d'essence… Œuvres significatives : le Pavillon des Rayons cosmiques (1951) et le restaurant Los Manantiales (1957), à Mexico.
pavillon de los Rayos Cósmicos (1951) à Mexico
Candela construit là son premier projet de coque mince de béton armé : le pavillon des rayons cosmiques. Son dernier projet de même type (l’Oceanografic) fut réalisé une quarantaine d’années plus tard à Valence en Espagne, en collaboration avec Santiago Calatrava.
restaurant Los Manantiales (1957) à Mexico
A Xochimilco, au sud de la ville, en semaine, les barques sont à quai. Sinistre. Le week-end, les Chilangos s'y retrouvent, y mangent et boivent. Viva la fiesta ! Sur les berges, une coque de béton. Quatre paraboles hyperboliques s’entrecroisent. La prodigieuse structure est signée Félix Candela.
En-dessous, el Restaurante Los Manantiales. En 1958, à sa livraison, l'édifice faisait le bonheur des gourmets. Aux plaisirs de l’assiette, celui d’une prouesse technique. Aujourd'hui, à l'abandon. La certitude de la mort est source d'action. La société change, évolue et condamne, dans son frénétique appel à la nouveauté, les traces du passé. L'ouverture poétique de la société ?
Un jour, peut-être.
Jean-Philippe Hugron, extrait de "Le temps, la mort et les modernes",
Le courrier de l'architecte, 2013
marché de Coyoacan en 1956, Mexico
Il n’est pas difficile de trouver, à Mexico, des échos de Le Corbusier, de Mies Van der Rohe, de Louis Kahn, de Ero Saarinen, de Paul Rudolph ou de Franck Lloyd Wright ; mais il n’est pas difficile non plus de trouver des formes architecturales qui répondent à des circonstances et à des besoins spécifiques. La nécessité de reconstruire les grands marchés insalubres, qui depuis toujours se tenaient dans les rues de la ville, et les trouvailles de Felix Candela (prix Auguste-Perret de l’Union Internationale des architectes au congrès International de Juillet 1961, médaille d’or de The Institute of Structural Engineers d’Angleterre, 1961), dans le domaine des couvertures à paraboloïdes hyperboliques, permirent la multiplication d’édifices de ce genre, qui sont de véritables réussites architecturales. Transposées dans le domaine des postes d’essence, ces techniques firent naître de nombreux édifices en forme de champignons ou de parapluies, qu’on peut voir aujourd’hui dans presque toute la ville. Plusieurs stations de métro, construites selon ces techniques, sont de véritables palais, à la portée du peuple.
Antonio Rodriguez, extrait de "L'art moderne s'ouvre à toutes les possibilités de la création", Mexique 1971
palais des sports des jeux olympiques de Mexico
chapelle Lomas de Guernavaca
l'Oceanogràfic à Valence terminé en 2002
(restaurant et immeubles d'accès soit la majorité des bâtiments)
église de la Medalla de la Virgen Milagrosa à Mexico en 1953
gymnasium, Cuernavaca, Morelos, Mexico, 1958
chapelle Santa Mónica à San Lorenzo de Xochimancas au Mexique, 1960
kiosque de la musique à Santa Fe en 1956
restaurant de l'hotel casino de la Selva à Cuernavaca au Mexique en 1960
fragmento de Mural del artista Jose Reyes en el casino de la Selva
fragmento de Mural "La Hispanidad" del artista Joseph Renau en el casino de la Selva
chapelle Santa Mónica à San Lorenzo de Xochimancas au Mexique, 1960
chapelle de San Antonio de las Huertas, à Tacuba au Mexique en 1956
église de San José Obrero à Monterey en 1959
E.Sarger in « Utopies et avant-gardes », 2008
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