Intitulé Les Forêts de la Grande Guerre - Histoire, mémoire, patrimoine, cet ouvrage de référence explore le champ encore méconnu des relations entre la Grande Guerre et la forêt, ses espaces, ses milieux et ses hommes.A l'issue du conflit, de la mer du Nord à la Suisse, la déchirure – villages détruits, terroirs agricoles abandonnés, forêts brisées, sols bouleversés – courait sur près de 800 km. Dès l’instant zéro que fut l’hiver 1918-1919, la cicatrisation des milieux s’enclencha, sous l’effet de deux dynamiques végétales : l’une, spontanée, oeuvre de la nature ; l’autre, contrôlée, qui fut l’oeuvre des acteurs du territoire. La zone rouge fut ainsi un creuset d’expériences. Durant la Reconstruction, tandis que de jeunes formations végétales s'épanouissaient sur les espaces dénudés et vacants, les pouvoirs publics reconstituaient le foncier. La domanialisation permit d’identifier des sites de mémoire et des espaces à boiser. Il fut alors dévolu à l'arbre et à la forêt un rôle décisif, mais silencieux et peu connu, dans la reconstruction des structures territoriales et des paysages.
L’étude aborde les questions d’environnement, de gestion forestière, d’aménagement territorial, celles aussi des débats sociétaux autour de la patrimonialisation des sites mémoriels. La démarche, transdisciplinaire, fait appel à la géographie des milieux et des hommes, à l’histoire militaire et forestière, à l’écologie, la foresterie, l’histoire du patrimoine.
source : Presses universitaires de la Sorbonne
L'auteur :
Agrégé de géographie et docteur d’Etat ès lettres et sciences humaines, Jean-Paul Amat est professeur émérite de l’université Paris-Sorbonne. Sa thèse de géographie historique, publiée dans une version remaniée richement illustrée, porte sur les relations entre la forêt, la guerre et le territoire sur le front français de la Grande Guerre.
Ancien directeur du laboratoire "Espaces, nature et culture" (UMR 8185), il est membre des conseils scientifiques du GIP Centenaire de la première guerre mondiale, du musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux et du mémorial de Fleury-devant-Douaumont. Il est membre et président sortant (2007-2014) du conseil scientifique commun à la réserve de biosphère Unesco de Fontainebleau et au parc naturel régional du Gâtinais.
Administrateur et ancien président de l’Adree (Association pour le développement de la recherche et de l’enseignement sur l’environnement, naturAgora, Barenton Bugny, Aisne), il est depuis 2014 délégué national au patrimoine naturel de la Fondation du patrimoine.
Agrégé de géographie et docteur d’Etat ès lettres et sciences humaines, Jean-Paul Amat est professeur émérite de l’université Paris-Sorbonne. Sa thèse de géographie historique, publiée dans une version remaniée richement illustrée, porte sur les relations entre la forêt, la guerre et le territoire sur le front français de la Grande Guerre.
Ancien directeur du laboratoire "Espaces, nature et culture" (UMR 8185), il est membre des conseils scientifiques du GIP Centenaire de la première guerre mondiale, du musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux et du mémorial de Fleury-devant-Douaumont. Il est membre et président sortant (2007-2014) du conseil scientifique commun à la réserve de biosphère Unesco de Fontainebleau et au parc naturel régional du Gâtinais.
Administrateur et ancien président de l’Adree (Association pour le développement de la recherche et de l’enseignement sur l’environnement, naturAgora, Barenton Bugny, Aisne), il est depuis 2014 délégué national au patrimoine naturel de la Fondation du patrimoine.
Jean-Paul Amat, Les Forêts de la Grande Guerre - Histoire, mémoire, patrimoine, relié, éditions Presses universitaires de la Sorbonne, collection Géographie, 548 pages, 200 illustrations couleur et noir et blanc
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