Dans Le fils du gouverneur Jean-Marie Baron rend un émouvant hommage à son père... Surréaliste du premier jour puis résistant de la première heure, François Baron (1900-1980) fut le dernier gouverneur de l'Inde française. Témoin et acteur d'importants événements artistiques, politiques et finalement spirituels, le récit de sa vie ouvre une large fenêtre sur le XXe siècle.
Dans le Paris de l'entre-deux-guerres, surréaliste dès 1921, ami de Crevel, Desnos et Aragon, il fume l'opium à la terrasse des Deux-Magots. Mais il change d'aventure : il est nommé d'abord administrateur des colonies à Dakar puis à Mopti, sur les bords du Niger. En 1940, premier Français de l'étranger à répondre à l'Appel du 18 juin depuis son poste d'administrateur de Chandernagor, il est nommé délégué général de la France libre pour tout l'Extrême-Orient et officie à Singapour avant de rejoindre Londres et de Gaulle et d'assister Kessel et Druon dans l'écriture du Chant des partisans. Devenu en 1945 gouverneur à Pondichéry, où il entretient d'excellentes relations avec Nehru, il entame ce qu'il considérera comme « sa dernière et grande aventure », spirituelle cette fois, en devenant disciple du sage et philosophe indien Sri Aurobindo...
Une vie remplie de rencontres et de rebondissements au récit de laquelle Jean-Marie Baron mêle en filigrane des éléments de sa propre vie aventureuse.
Entre ce père brillant et sa mère d'origine mexicaine, qui dirigera la première boutique Dior et ensuite les relations publiques de la maison Dior pendant vingt ans, il s'est trouvé plongé dès l'enfance dans le monde bouillonnant de la création artistique. Il deviendra critique d'art, enseignant l'histoire de l'art à l'université, et conseil de prestigieuses collections privées.
Dans le Paris de l'entre-deux-guerres, surréaliste dès 1921, ami de Crevel, Desnos et Aragon, il fume l'opium à la terrasse des Deux-Magots. Mais il change d'aventure : il est nommé d'abord administrateur des colonies à Dakar puis à Mopti, sur les bords du Niger. En 1940, premier Français de l'étranger à répondre à l'Appel du 18 juin depuis son poste d'administrateur de Chandernagor, il est nommé délégué général de la France libre pour tout l'Extrême-Orient et officie à Singapour avant de rejoindre Londres et de Gaulle et d'assister Kessel et Druon dans l'écriture du Chant des partisans. Devenu en 1945 gouverneur à Pondichéry, où il entretient d'excellentes relations avec Nehru, il entame ce qu'il considérera comme « sa dernière et grande aventure », spirituelle cette fois, en devenant disciple du sage et philosophe indien Sri Aurobindo...
Une vie remplie de rencontres et de rebondissements au récit de laquelle Jean-Marie Baron mêle en filigrane des éléments de sa propre vie aventureuse.
Entre ce père brillant et sa mère d'origine mexicaine, qui dirigera la première boutique Dior et ensuite les relations publiques de la maison Dior pendant vingt ans, il s'est trouvé plongé dès l'enfance dans le monde bouillonnant de la création artistique. Il deviendra critique d'art, enseignant l'histoire de l'art à l'université, et conseil de prestigieuses collections privées.
source : éditions Baker Street
Jean-Marie Baron, Le fils du gouverneur, broché, éditions Baker Street, 253 pages, 2023
Jean-Marie Baron, Le fils du gouverneur, broché, éditions Baker Street, 253 pages, 2023
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