Romans, feuilletons, affiches, récits sous images, articles prospectifs et de vulgarisation scientifique... La nouvelle expo de la BNF présente plus de 250 reproductions de documents largement méconnus témoignant de la mode de l’esprit merveilleux-scientifique dans la culture médiatique et populaire du début du XXe siècle.
Au cours de trois décennies le merveilleux scientifique a profondément captivé auteurs et lecteurs à travers des récits souvent présentés sous forme de feuilletons.
Précurseur de la science-fiction, ce mouvement littéraire du merveilleux-scientifique met en scène des explorateurs voyageant aux confins de la Terre, jusque dans l’Espace et des savants géniaux aux inventions extraordinaires. Il y a aussi des monstres impressionnants, des formes de vie nouvelles… Dans une expo fleuve la BNF nous propose de découvrir, bien avant le déferlement de science-fiction américaine des années 1930, un voyage mystérieux dans l'imaginaire d' auteurs français méconnus du grand public, dont Maurice Renard était le maître à penser.
Dans leurs romans, ces écrivains pressentaient déjà à leur manière les avancées scientifiques à venir : robotisme, transhumanisme, gestation pour autrui... Bien oubliés aujourd'hui, ils ont pour nom André Couvreur, Théo Varlet, Gustave le Rouge, Octave Béliard, Léon Groc ou Jean de Querelle. Gustave Le Rouge a marqué les amateurs de science-fiction avec Le Prisonnier de la planète Mars, qui est peut-être le plus étrange de tous les romans inspirés par la planète rouge.
Quant à Groc il est l'auteur de textes d'anticipation souvent teintés de policier et de mystère tels Ville hantée (1913), L'autobus évanoui (1914), On a volé la Tour Eiffel (1923), La cité des ténèbres (1924), La planète de cristal (1944), L'univers vagabond (1950) ou encore La révolte des pierres, rééditée en 1941 sous le titre plus évocateur L'invasion des sélénites. Dans L’Œuf de verre (1912), Jean de Quirielle place un homme dans une machine à transfuser la vie.
Quant à Béliard, auteur marqué par l'occultisme il écrit plusieurs nouvelles de science-fiction, parmi lesquelles Aventures d'un voyageur qui explora le temps (1909), Le Passé merveilleux (1909), ou Une exploration polaire aux ruines de Paris (1911). En somme, cette exposition met en lumière le lien étroit entre science et littérature à une époque où de très nombreuses découvertes scientifiques alimentaient plus que jamais l’imaginaire et la culture populaire.
Expo Le Merveilleux-scientifique - Une science-fiction à la française
Bibliothèque nationale de France - site François-Mitterrand
Paris 13e
horaires : tous les jours (sauf fériés) : 9 h-20 h, lundi (14 h-20 h), dimanche (13 h -19 h)
© Collection privée
Clément Vautel, La Machine à fabriquer des rêves, 1909
Précurseur de la science-fiction, ce mouvement littéraire du merveilleux-scientifique met en scène des explorateurs voyageant aux confins de la Terre, jusque dans l’Espace et des savants géniaux aux inventions extraordinaires. Il y a aussi des monstres impressionnants, des formes de vie nouvelles… Dans une expo fleuve la BNF nous propose de découvrir, bien avant le déferlement de science-fiction américaine des années 1930, un voyage mystérieux dans l'imaginaire d' auteurs français méconnus du grand public, dont Maurice Renard était le maître à penser.
© Collection privée
Gabriel Bernard, Satanas, couverture d’Henri Armengol, «Les Grands Romans», n° 5, Paris : Ferenczi et Fils [1922], 1923, BnF, Littérature et art.
Dans leurs romans, ces écrivains pressentaient déjà à leur manière les avancées scientifiques à venir : robotisme, transhumanisme, gestation pour autrui... Bien oubliés aujourd'hui, ils ont pour nom André Couvreur, Théo Varlet, Gustave le Rouge, Octave Béliard, Léon Groc ou Jean de Querelle. Gustave Le Rouge a marqué les amateurs de science-fiction avec Le Prisonnier de la planète Mars, qui est peut-être le plus étrange de tous les romans inspirés par la planète rouge.
© Collection privée
Louis Boussenard, Monsieur... Rien ! Aventures extraordinaires d’un homme invisible, couverture et illustrations de Georges Conrad, «La Vie d’Aventures», n° 5, Paris, s.d (1907).
Quant à Groc il est l'auteur de textes d'anticipation souvent teintés de policier et de mystère tels Ville hantée (1913), L'autobus évanoui (1914), On a volé la Tour Eiffel (1923), La cité des ténèbres (1924), La planète de cristal (1944), L'univers vagabond (1950) ou encore La révolte des pierres, rééditée en 1941 sous le titre plus évocateur L'invasion des sélénites. Dans L’Œuf de verre (1912), Jean de Quirielle place un homme dans une machine à transfuser la vie.
© Collection privée
Gustave Le Rouge, Le prisonnier de la planète Mars, couverture d’Henri Thiriet, «Le Roman d’Aventures», n° 4, Paris : Albert Méricant, 1908, BnF, Littérature et art.
Quant à Béliard, auteur marqué par l'occultisme il écrit plusieurs nouvelles de science-fiction, parmi lesquelles Aventures d'un voyageur qui explora le temps (1909), Le Passé merveilleux (1909), ou Une exploration polaire aux ruines de Paris (1911). En somme, cette exposition met en lumière le lien étroit entre science et littérature à une époque où de très nombreuses découvertes scientifiques alimentaient plus que jamais l’imaginaire et la culture populaire.
Expo Le Merveilleux-scientifique - Une science-fiction à la française
Bibliothèque nationale de France - site François-Mitterrand
Paris 13e
horaires : tous les jours (sauf fériés) : 9 h-20 h, lundi (14 h-20 h), dimanche (13 h -19 h)
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