lundi 1 octobre 2018

Brèves

 Expo Sur mesure, les 7 unités du monde 

Horloge portative japonaise à heures inégales
Début du XIXe siècle
Musée des Arts et Métiers-Cnam, inv. 22035
©Musée des Arts et Métiers-Cnam/photo Pierre Ballif

Le temps qui passe, la vitesse de notre voiture, notre poids, le « la » en musique, les gigaoctets de nos ordinateurs : la mesure est omniprésente dans notre quotidien. Fournissant à l'humain des repères primordiaux, elle fait partie intégrante de la société, tellement évidente et inévitable qu'elle se fait parfois oublier. Mais la mesure n'en relève pas moins d'une histoire passionnante et complexe qui implique des enjeux à la fois scientifiques, industriels et sociaux.


Taximètre
Conçu et construit par Alphonse Darras, début du XXe siècle 
Musée des Arts et Métiers-Cnam, inv. 40584
©Musée des Arts et Métiers-Cnam/photo Pierre Ballif

Construite en partenariat avec le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), l'exposition Sur mesure, les 7 unités du monde aborde la mesure sous différents angles : la mesure de l’Homme (incarnée par le célèbre Homme de Vitruve de Léonard de Vinci) ; la complexité de l’acte de mesurer et la charge symbolique de la mesure (à l’instar de la pesée des âmes dans l’Egypte des pharaons) ; l’importance des 7 unités de base du Système international ; le rôle essentiel de la métrologie, la science de la mesure, dans les secteurs de la recherche et de l’industrie ; et enfin les usages plus subjectifs de la mesure dans notre société : mesures d’opinion, de comportement, statistiques…

Expo Sur mesure, les 7 unités du monde 
Musée des Arts et Métiers
60, rue Réaumur
Paris 3e
horaires : tous les jours (sauf lundi) : 10 h-18 h, nocturne jeudi jusqu'à 21 h 30

jusqu'au 5 mai 2019




Expo Eblouissante Venise


Les arts plastiques, les arts décoratifs, la musique et l’opéra : la civilisation vénitienne, héritière d’une tradition multiséculaire, brille de tous ses feux à l’aube du XVIIIe siècle. Le parcours d'exposition rend ici hommage à cette page d’histoire artistique de la Serenissima à travers des espaces dédiés au récit, et d'autres qui proposent une programmation vivante avec des spectacles de danse et des
concerts. A l’aube du XVIIIe siècle, Venise brille par le talent de ses artistes, tant dans la peinture que dans la musique. Un rayonnement dû à la présence dans la cité d’artistes de renom comme Piazzetta, Gianbattista Tiepolo, Canaletto, Hasse, Porpora, Brustolon ou encore Vivaldi.

© Civico Gabinetto dei Disegni del Castello Sforzesco
Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, Vue du Palazzo Ducale vers la Riva degli Schiavoni, vers 1740, huile sur toile, 110,5 × 185,5 cm, Milan, Pinacoteca del Castello Sforzesco.

 Des arts qui sont également encouragés par la ville puisqu’au sein des « Ospedali » (les « hôpitaux » en français, qui servait à l’époque à accueillir les plus démunis), les jeunes filles orphelines ou pauvres recevaient une éducation musicale poussée et complète. Des artistes qui rayonnent à travers toute l’Europe, étant souvent invités par des mécènes étrangers : les portraitistes Canaletto, Rosalba Carriera, Pellegrini ou encore Bellotto en sont un exemple parmi tant d’autres, voyageant en France, en Autriche ou encore en Angleterre. Un mythe de Venise, « cité unique par son histoire, son architecture, son mode de vie, sa vitalité festive » que le Grand Palais décortique à travers ses salles et ses installations.

Expo Eblouissante Venise
Galeries nationales - Grand Palais
3, avenue du Général Eisenhower
Paris 8e
horaires : tous les jours (sauf mardi) : 10 h-20 h, le mercredi jusqu'à 22 h

jusqu'au 21 janvier 2019



Expo Franz West


Dressant un panorama complet de son œuvre, l’exposition consacrée à Franz West constitue la plus grande rétrospective du travail de l’artiste autrichien disparu en 2012. Aussi foisonnante que l’était sa créativité, elle rassemble ses premiers dessins, réalisés entre 1970 et 1973 et rarement montrés, ses premières sculptures réalisées à partir de 1973, des sculptures adaptables au corps, d’autres en papier mâché datant des années 1980, plusieurs de ses œuvres–meubles, des collages et dessins tardifs et des œuvres de plein air et leur maquette.

photo © DR
Rrose/Drama, 2001, Aluminium et peinture pour carrosserie, 210 × 540 × 240 cm, telenor Art collection.

Le parcours suit une progression chronologique et révèle ainsi, outre les créations emblématiques de Franz West, des aspects peu connus de son œuvre prolifique et les ruptures et tournants qu’elle a subis. Parmi les œuvres phares, l'on signalera l’ensemble de soixante-douze canapés fabriqués en fer à béton rembourré de mousse et recouvert de tapis usés intitulé Auditorium qui  accueille  le public. 

Expo Franz West
Centre Georges-Pompidou
place Georges-Pompidou
Paris 4e
horaires : tous les jours (sauf mardi) : 11 h-21 h

jusqu'au 10 décembre 2018


Expo La Fabrique du luxe
© RMN-
GP (Musée du Louvre)
Le musée Cognacq-Jay organise la toute première exposition consacrée à une corporation particulièrement codifiée et incontournable dans la diffusion de l’art et du luxe français au XVIIIe siècle : les marchands merciers. Une centaine d’œuvres d’art, de documents et d’archives illustrent ainsi les origines du luxe à la parisienne. Le parcours met en lumière les destins de marchands comme Gersaint ou encore Duvaux.

Jean Ducrollay, Tabatière, 1756-1759. Ors de deux tons, porcelaine de Sèvres Musée du Louvre.

Les marchands merciers, des « vendeurs de tout, faiseurs de riens » selon Diderot, constituent l’une des corporations parisiennes les plus importantes au XVIIIe siècle. À la fois négociants, importateurs, collecteurs, designers et décorateurs, ces derniers occupent un rôle majeur dans l’essor de l’industrie du luxe à cette époque. Ils entretiennent des liens avec la haute aristocratie et s’appuient sur un réseau international d’artistes.

Expo La Fabrique du luxe
Musée Cognacq-Jay
8, rue Elzévir
Paris 4e
horaires : tous les jours (sauf lundi) : 10 h-18 h

jusqu'au 27 janvier 2018



Expo Les Contes cruels de Paula Rego

Paula Rego, Scavengers, 1994
Acrylique sur papier monté sur toile, 120 x 160 cm
Collection particulière © Copyright Paula Rego. Courtesy Marlborough Fine Art

Paula Rego et l'unique artiste femme du groupe de l'Ecole de Londres. Sa peinture est fortement figurative, littéraire, incisive et singulière. Née à Lisbonne en 1935, elle a quitté le Portugal adolescente pour faire ses études à Londres où elle vit depuis plus de 50 ans. S'inspirant de mannequins, poupées et masques mis en scène dans son atelier, elle crée des personnages ou animaux qu'elle transforme et travestit.

Paula Rego, The Fisherman, triptyque, 2005
Pastel sur carton, g. 180 x 120 cm, c. 187 x 135 cm, d. 180 x 120 cm
© Collection of the Artist

« Mes sujets favoris sont les jeux de pouvoir et les hiérarchies. Je veux toujours tout changer, chambouler l'ordre établi, remplacer les héroïnes et les idiots ». Paula Rego interroge les conventions établies et relève avec ironie les traits de la société bourgeoise incarnée par la famille, la religion et l'Etat. Elle rejoint l'esprit de Hogarth, Goya ou Grosz.

Expo Les Contes cruels de Paula Rego
Musée de l'Orangerie 
Place de la Concorde - Jardin des Tuileries
horaires : tous les jours (sauf mardi) : 9 h-18 h


du 17 octobre 2018 au 14 janvier 2019



Expo L'Asie rêvée d'Yves Saint Laurent

© Droits réservés
Yves Saint Laurent en compagnie d’une courtisane habillée en vêtements traditionnels lors de son premier voyage au Japon, Kyoto, avril 1963.

Le musée Yves Saint Laurent propose de découvrir une cinquantaine de modèles haute couture inspirés de l’Inde, de la Chine ou encore du Japon. Des pièces qui sont issues de la collection du musée, présentées ici en regard avec des objets d’art asiatiques prêtés par le musée Guimet ainsi que par des collectionneurs privés.

© Musée Yves Saint Laurent Paris / Sophie Carre
A gauche et au centre : Ensembles de soir, collection haute couture automne-hiver 1977, A droite : Robe de soir, collection haute couture automne-hiver 1977.

Le musée Yves Saint Laurent présente ici sa première exposition temporaire thématique depuis l'ouverture du lieu en octobre 2017. Grâce à ses « voyages imaginaires » ou « immobiles », Yves Saint Laurent a livré au fil de ses collections une vision rêvée de contrées lointaines. Des voyages teintés de connaissances puisées dans ses lectures ainsi que dans une approche directe des objets d’art.

Expo L'Asie rêvée d'Yves Saint Laurent 
Musée Yves Saint Laurent Paris
5, avenue Marceau
Paris 16e
horaires : tous les jours (sauf lundi) : 11 h-18 h, vendredi jusqu'à 21 h

jusqu'au 27 janvier 2018



Expo Art Brut Japonais II



Les œuvres d'une cinquantaine de créateurs - des personnalités singulières qui inventent leur propre propre mythologie et leur propre langage figuratif - issus d’ateliers ou œuvrant de façon autonome et indépendante sont ici mises en lumière. Souvent confrontés à un isolement mental ou social, ces artistes utilisent toutes les techniques et tous les matériaux, détournant même les codes les plus traditionnels de la céramique ou de l’origami.

(c) Takumi Matsuhashi
Art Brut Japonais II à la Halle Saint-Pierre

Huit ans après le succès du premier volet de cette exposition, la Halle Saint-Pierre présente Art Brut Japonais II. À l’heure où l’art brut trouve une place importante sur la scène de l’art contemporain, le Japon contribue à porter ce phénomène artistique au-delà de son ancrage originel occidental. Les œuvres ici présentées démontrent que les ouvrages d’art brut sont, comme le notait Jean Dubuffet, « l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions ».

Expo Art Brut Japonais II
Halle Saint-Pierre
2, rue Rossard
Paris 18e
horaires : tous les jours (11 h-18 h), samedi (11 h-19 h), dimanche (12 h-18 h)

jusqu'au 10 mars 2019


Expo  Debussy à la plage

© Département de la Musique (BnF)

A l’occasion du centième anniversaire de la mort de Claude Debussy, une exposition propose de revenir sur un épisode peu connu de la vie du musicien. En août 1911, Debussy s’installe avec sa famille sur la plage normande de Houlgate. Pendant un mois, le musicien subit le monde trivial des casinos et des hôtels de luxe, des bains de mer et des fêtes enfantines. Pour mener l’enquête, des photographies tirées des albums de famille des Debussy et d’anciennes cartes postales de Houlgate sont examinés avec des méthodes archéologiques originales qui renouvellent notre connaissance de la vie d’un des plus grands musiciens français autant que des pratiques mondaines de la Belle Epoque.


Expo  Debussy à la plage
Musée d'Archéologie nationale
Place Charles-de-Gaulle
78100 Saint-Germain-en-Laye
horaires : tous les jours (sauf mardi) : 10 h-17 h

jusqu'au 15 décembre 2018




Concert de Dawn Landes le 10 octobre 2018


Dawn Landes


Quelque peu anachronique, Dawn Landes est une new-yorkaise accomplie et une figure stellaire de la scène folk de la mégalopole américaine. Née dans le Kentucky, Dawn déménage à New York après le lycée pour y poursuivre ses études - qu’elle arrêtera très rapidement. Elle commence alors à se consacrer à la musique, jouant de sa guitare et écrivant ses propres chansons dans une scène anti-folk qui ne lui convient pas du tout. Plus classique et plus enracinée dans le folk traditionnel, la musique de Dawn Landes ne se mariait pas avec cette scène énergique mais trop exubérante. Elle préfère alors rejoindre la communauté Fast Folk qui était plus en accord avec son identité et sort alors un premier album  Dawn’s Music  en 2005, suivi d’un deuxième intitulé  Fireproof  en 2007 chez Fargo.  Bluebird, son brillant dernier album en date, est paru en mars 2014.

Concert de Dawn Landes le 10 octobre 2018 (20 h)
Le Pop Up du Label (Paris 12e)



Concert d'Awa Ly le 12 octobre 2018


Awa Ly  

D’origine sénégalaise, née en France et vivant désormais en Italie, le parcours de vie de la chanteuse est aussi riche que ses influences musicales. Awa Ly fait de sa musique le lieu de toutes les combinaisons possibles. Entre soul, folk, jazz et sonorités africaines, ses chansons rassemblent, invitent à l’ouverture, à la tolérance et à la solidarité. De ses assemblages aussi disparates qu’enchanteurs, elle tire des compositions douces, organiques, sur lesquelles se pose une voix de velours. Issu d’une rêverie mystique, son dernier album  Five and a Feather  trouve son inspiration dans les traditions ancestrales d’Afrique et le chamanisme des Indiens d’Amérique. C’est en anglais, la langue des artistes qui ont bercé son enfance, qu’Awa Ly se fait narratrice de contes immémoriaux qui évoquent l’amour sous toutes ses formes. Une invitation intimiste au partage et à une plus grande humanité.

Concert d'Awa Ly le 12 octobre 2018 (20 h) + Abou Diarra Pan Piper, 2-4, impasse Lamier (Paris 11e)



Concert le 23 octobre de Le Prince Miaou

Le Prince Miiaou


Derrière Le Prince Miiaou, se cache Maud-Elisa Mandeau, autodidacte qui avec quatre albums signe une discographie incontournable dans le rock indé français actuel. Where Is The Queen, coréalisé et mixé par Antoine Gaillet (Julien Doré, Herman Dune, M83…) affirmait l’ambition et l’ampleur de sa musique, moderne, intense, fiévreuse. Elle vient tout juste de juste de sortir un nouvel opus Victoire que commente ainsi la critique dithyrambique du magazine Rollingstone : Cet opus dévoile tout le talent du Prince Miaou. Après un Where is the Queen ? princier - évidemment - Maud-Elisa Mandeau de son vrai nom dévoile le single « POISSON ». Notre chat préféré alterne entre le français et l’anglais, dans un titre poétique et onirique. Accompagné d’un clip réalisé et monté par Madame Le Prince elle-même, « POISSON » se révèle très personnel.Le Prince Miiaou prouve une nouvelle fois qu’elle surnage dans ce grand bain de l’industrie musicale. Après avoir fait ses griffes sur un rock ravageur, la chanteuse s’essaie avec brio à des sonorités plus electro. Maelström d’inspirations et d’horizons divers, ce VICTOIRE sonne comme la transformation du chat en tigre. La jeune femme a enfin trouvé son style et ne répond à aucune étiquette pré-établie. Elle secoue les codes, brise les frontières et bouscule (pour son bien) l’industrie musicale.»

Concert le 23 octobre de Le Prince Miaou (19 h 30)
Badaboum (Paris 11e)


Concert de Motorama le 24 octobre 2018

Motorama

Aux portes du Caucase ce groupe russe écrit l'histoire de la scène indie rock internationale depuis 2012. Des titres accrocheurs sont sa marque. Ils font tendre l'oreille aux premières notes. Voix vaporeuse, guitares froides, ambiance hypnotique, Motorama a cette classe folle de nous rappeler que l'indie rock n'est pas mort. Et de le ramener dans le monde des classiques, ceux d'Interpol, The National ou New Orders. Inspiré par la scène new-wave de l'ère soviétique, la musique électronique russe ou la pop néo-zélandaise 80's, leur nouvel album Many Night évoque un monde surnaturel, qui doit autant à la poésie d'Arthur Rimbaud qu'à celle d'Alexander Blok. Une vague glaciale « à la mélancolie ébouriffante » (Libération) qui réenchante le spleen et exerce un incroyable pouvoir de fascination sur scène.


Concert de Motorama le 24 octobre 2018 (19 h 30) + R. Missing
Le Petit Bain (Paris 10e)



Concert de Thiaguinho le 25 octobre 2018
Thiaguinho
Chanteur, compositeur et instrumentiste, Thiaguinho est l’un des artistes brésiliens les plus polyvalents et les plus créatifs. Son style musical est moderne et différent. Il transmet dans ses compositions l’influence de tout ce qu’il entend. Les rythmes R & B, funk et pop sont présents dans les compositions créant une identification naturelle avec le jeune public. Thiaguinho, aujourd’hui, est une référence et un modèle ambitieux pour ce public, qui se reflète dans sa trajectoire. Né à l’intérieur de São Paulo et élevé au Mato Grosso do Sul, Thiaguinho a grandi en écoutant de la musique Sertaneja, un rythme prédominant dans la ville où il vivait. Mais les références musicales de la famille ont aussi influencé le garçon de Presidente Prudente, qu’écoutaient Elis Regina et Tim Maia. Il chantait encore et jouait de la guitare sur les coraux de l’église qu’il fréquentait avec sa mère.


Concert de Thiaguinho le 25 octobre 2018 (19 h)
Cabaret sauvage (Paris 19e)



Concert de Greta Van Fleet le 26 octobre 2018

Greta Van Fleet 



Entre Led Zeppelin et Jack White, Greta Van Fleet remonte la source vintage rock et se réattribue les sons des années 70 aux influences blues et soul. Véritable phénomène aux Etats Unis, les 4 membres de Greta Van Fleet sont connus pour leurs lives explosifs. Leur premier album, intitulé Anthea of the Peaceful Army, sortira le19 octobre. Leur son est un pur scintillement de l’âge d’or des années 70, un retour électrisant à une époque où la plupart des groupes qui jouent sur ce qui reste de la radio rock se tournent vers l’électro-pop influencé par le hip-hop. Mais ils sont plus hippies que hédonistes. Alors qu’ils enregistrent la suite de leurs deux premiers EP (regroupés l’an dernier dans From the Fires), ils préfèrent les randonnées dans les bois de Nashville que les nuits alcoolisées.


Concert de Greta Van Fleet le 26 octobre 2018 (19 h 30)
Elysée Montmartre (Paris 18e)



Concert de Ed Motta le 30 octobre 2018

Ed Motta

Déjà une star au Brésil dont il est originaire, quelque part entre musique populaire brésilienne, soul, funk, rock et jazz, celui que l'on appelle « le Colosse de Rio » nous transporte tout droit du côté de la « West coast » avec son groove imparable. Ed Motta, qui en septembre 2018 a sortir un nouvel opus Criterions Of The Senses - marquant un retour vers les territoires déjà explorés du très remarqué album AOR (le meilleur album que Steely Dan n’ai jamais réalisé) -  représente évidemment bien plus encore que le musicien nominé aux Grammy Awards. C'est déjà une star au Brésil dont il est originaire, quelque part entre musique populaire brésilienne, soul, funk, rock et jazz, souvent invité par des fans comme Gilles Peterson -, des collaborations avec Roy Ayers, 4 Hero, Seu Jorge, Incognito, Bo Diddley et Ryuichi Sakamoto. Les musiciens qui jouent avec et autour d'Ed Motta comptent parmi les meilleurs du genre et même les meilleurs tout court ! Son répertoire oscille subtilement entre ballades soulfull, groove ravageur et titres résolument jazz avec quelques excursions bop, spiritual jazz et autres merveilles swing.


Concert de Ed Motta le 30 octobre 2018 (20 h30)
New Morning (paris 10e)



Concert de Blackberry Smoke le 31 octobre 2018

Blackberry Smoke

Un mélange de gospel, de bluegrass, de soul, de gros sons rock et de country : c’est ainsi que l’on peut décrire la musique de Blackberry Smoke. Jouant plus de 250 concerts tous les ans, le groupe s’est formé à Atlanta en Georgie en 2000 et s’est rapidement constitué un public de fans durant sa tournée dans le Sud des Etats-Unis, faisant les premières parties de certains de leurs idoles : The Marshall Tucker Band, ZZ Top, Lynyrd Skynyrd and George Jones. Le dernier titre « Best Seat In The House » de Blackberry Smoke - extrait du nouvel album  Find A Light  est décrit par le chanteur et leader Charlie comme « une sorte de complainte sarcastique. Nous voulons tous ce que nous n’avons pas. Ce que nous avons la chance d’avoir n’est jamais suffisant. »
Ce nouvel album est un savant mélange et met en œuvre un large éventail de musique et d’émotion. « Le plus inspiré et inspirant à ce jour » pour le chanteur et guitariste du groupe.



Concert de Blackberry Smoke le 31 octobre 2018 (19 h)
Cabaret sauvage (Paris 19e)



Concert de Chvrches le 2 novembre 2018

Chvrches

Formé par Lauren Mayberry, Iain Cook et Martin Doherty, le trio Chvrches a très vite fait sensation grâce à leur synth-pop lumineuse et entraînante. Dès leurs premières sorties, les Ecossais ont été acclamés par le public et la critique grâce à leur fusion harmonieuse de la musique électronique et la pop. En 2018 ils reviennent avec un troisième et nouvel album Love is Dead et un nouveau live toujours plus électrique.  Love Is Dead (paru en mai 2018), a été produit par Greg Kurstin et Steve Mac. Quatre singles en sont extraits : « Get Out », « Never Say Die », « Miracle » et « My Enemy », avec la participation du chanteur de The National, Matt Berninger.


Concert de Chvrches le 2 novembre 2018
Grande halle de la Villette (Paris 19e)
(dans le cadre de  la 8e édition du Patchwork Music Festival, 9 autres artistes programmés le 2 novembre dont Kaytranada et Blood Orange)



Concert de David Byrne le 5 novembre 2018

David Byrne

2018 est décidément l'année de David Byrne. Le cofondateur des Talking Heads a en effet sorti ce printemps un nouvel album, American Utopia (Warner), le premier depuis 14 ans, confectionné avec l'aide de Brian Eno et salué par toutes les critiques. Pour cette tournée mondiale, Byrne apparaît pieds nus, dans un costume anthracite et micro HF.  Il  rentre sur scène et est rapidement rejoint par ses musiciens, portant tous le même costume gris. Commence alors un voyage visuel et sonore qui porte le public pendant quasiment deux heures, les sièges  étant très rapidement délaissés pour mieux danser au rythme des chansons, tubes et morceaux plus récents, qui s'enchaînent. Une dizaine de musiciens sur scène, entre chorégraphies épurées et tableaux de lumières évoluent aux fil du show : un concert de David Byrne est toujours une expérience riche en émotions.


Concert de David Byrne le 5 novembre 2018 (19 h 30) - (invitée spéciale Agnès Obel)
Zénith Paris La Villette (Paris 19e)



Concert de Riverside le 7 novembre 2018

Riverside

Riverside a été créé en 2001 à Varsovie par trois amis qui partageaient un amour commun pour le rock progressif et le heavy metal, bien que Duda, le principal parolier et compositeur du groupe, était à l’origine un fan de musique électronique et musique expérimentale, comme Radiohead, Massive Attack, Dead Can Dance, Tangerine Dream, Peter Gabriel. Entre Rock et Metal, la musique de Riverside  se veut dès ses débuts résolument progressive et constitue un savoureux mélange d’influences diverses telles que Porcine Tree, Pink Floyd, Anathème ou encore Opeth. Malgré le décès brutal de son guitariste emblématique Piotr Grudzinski en février 2016, les trois membres restants décident de poursuivre l’aventure en trio. Ces talentueux musiciens sont de retour à l’occasion de la sortie de leur 7e album intitulé  Wasteland (sorti fin septembre 2018).



Concert de Riverside le 7 novembre 2018 (19 h)
La Machine du Moulin Rouge (18e)



Concert de Sparky In The Clouds le 8 novembre 2018

Sparky In The Clouds

Sparky In The Clouds, c’est la rencontre d’un garçon, Mathias Castagné, compositeur et guitariste français, ex-membre du groupe La Crevette D’acier, et des soeurs Miranda et Bryony Perkins, tout droit venues d’Angleterre, nées de la culture hippy et nourries de rock anglais et de musique indienne. L’alchimie entre sa formation à la guitare jazz et sa passion des musiques de films pour Mathias, et leur mélodies soul et textes un rien folk, pour Miranda et Bryony, nous donne de magnifiques chansons qui nous font voyager à travers le temps et l’espace…  Intitulé Kings & Queens, leur nouvel opus vient de sortir en septembre 2018.




Concert de Sparky In The Clouds le 8 novembre (19 h 30)
Le Hasard Ludique (Paris 18e)



Concert  de Robben Ford le 10 novembre 2018

Robben Ford


 Né le 16 décembre 1951 à Woodlake en Californie, Robben Ford est un guitariste et chanteur de blues, jazz et rock américain. Reconnu comme l’un des « 100 meilleurs guitariste du XXème siècle » par le magazine américain Musician, Robben Ford a entamé sa carrière en Californie dans les années 60 en rejoignant le Charles Ford Blues Band. Issu d'une famille de musiciens, où le blues était largement représenté, il a joui d'une reconnaissance européenne un peu tardive.  Robben Ford a joué avec Jimmy Witherspoon en 1972-1973 puis a fait partie du groupe L.A. Express qui a notamment accompagné Joni Mitchell lors de l'enregistrement de « Miles of Aisles » en 1974. C’est avec eux qu’il commence à développer son style en partant des racines du Blues pour peu à peu évoluer vers le Jazz, la Fusion (avec L.A. Express) et même la Pop. En marge de son impressionnant parcours en solo il a accompagné des artistes tels que Joni Mitchell, Miles Davis, George Harrison ou Bob Dylan.


Concert  de Robben Ford le 10 novembre 2018 (19 h 30)
Le Trianon (Paris 18e)




Concert de Jade Bird le 12 novembre 2018

Jade Bird

Le magazine américain Rolling Stone la présente comme l’une des 10 nouvelles artistes de country à découvrir. La BBC y voit une auteure-compositrice-interprète de talent qui saura toucher un large public cette année. Deux descriptions, un seul phénomène : Jade Bird, une artiste londonienne qui offre un regard très « british » sur l’americana. Pourquoi ? C’est sa jeunesse, raconte-t-elle. Elle a grandi dans une famille de militaires aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Allemagne. Après le divorce de ses parents, elle s’est installée au Pays de Galles avec sa mère et sa grand-mère. « Ces deux femmes m’ont beaucoup inspirée », tout comme l’icône de la country Loretta Lynn et la poète punk Patti Smith. Bird enregistre Something American (2017), son premier opus, à Woodstock avec Simone Felice, une autre auteure-compositrice qui a notamment produit Bat for Lashes et The Lumineers. À la sortie du studio, Bird décide d’intégrer à son groupe de scène le batteur qui l’a accompagnée sur l’album : il s’agit de Matt Johnson, qui a joué sur Grace (1994) de Jeff Buckley.



Concert de Jade Bird le 12 novembre (20 h)
Pop Up Du Label (Paris 12e)



Concert de Bernhoft Y The Fashion Bruises le 15 novembre 2018

Jarle Bernhoft 

Le norvégien Jarle Bernhoft (chanteur, multiinstrumentiste, compositeur et producteur) insiste sur ce lien personnel dans son nouvel et  quatrième album  judicieusement baptisé Humanoid (sorti en août 2018), le premier en tant que Bernhoft & The Fashion Bruises. Enregistré avec l’ensemble du groupe, le disque dégage une ambiance riche en émotions soutenue par un groove R&B bouillonnant et de puissants refrains pop. Par bien des aspects, le titre éponyme demeure la meilleure représentation de Humanoid. Un riff de guitare entêtant laisse la place à un chœur auquel on ne peut résister. L’artiste a observé le paysage musical avec la ferme intention d’aller à contre-courant avant d’assembler cette œuvre brillante, lumineuse et insolente. Depuis ses débuts solo en 2008 avec Ceramik City Chronicles, il a développé tranquillement un répertoire encensé par les fans et les critiques avec travers les albums SolidarityBreaks [2011] et Islander [2014] ainsi que les minis Stop/Shutup/Shout It Out [2016] et The Morning Comes [2017]. 


Concert de Bernhoft Y The Fashion Bruises le 15 novembre 2018 (20 h)
Bataclan (11e)



Concert de King Crimson les 15, 16, 17 novembre 2018

King Crimson

Formé en 1969, King Crimson est considéré comme un des groupes les plus emblématiques et influents du rock progressif. Robert Fripp est l'initiateur de ce groupe aux délires musicaux caractérisés par une pop progressive et symphonique. King Crimson a marqué les esprits avec aux albums  « In the Court of the Crimson King », paru en 1969, ou  « Red », sorti en 1974.



Concert de King Crimson les 15, 16, 17 novembre 2018 (20 h)
L'Olympia (Paris 9e)



Concert de Greg Howe le 18 novembre 2018

Greg Howe

Greg Howe est un guitariste américain, originaire d'Easton, en Pennsylvanie. Il a commencé sa carrière sur le label de Mike Verneyau cours des années 1980, faisant partie de la vague de shreders  du moment, tels qu Marty Friedman, Jason Becker, Paul Gilbert, Ritchie Kotzen, Tony MacAlpine ou encore Vinnie Moore. Toutefois, il s'est vite détaché du lot, en orientant son style musical vers la fusion jazz-rock, en passant par le blues, coupant court avec le style néoclassique malmsteenien très répandu à l'époque. La succession d'albums qu'il a produit, à l'exception d'Ascend, montre une réelle progression, partant d'un style néoclassique brut de fonderie (Greg Howe), pour aboutir à un album de fusion pur et dur (Extraction). A propos de son  dernier CD Wheelhouse (2017), l'on pouvait lire ceci dans une chronique de guitare.com : Les amateurs de la première heure seront ravis d'entendre Wheelhouse car il se situe dans la continuité directe de Parallax et Five. La maturité en plus. Comme les plus grands, Greg Howe sait rendre un morceau instrumental palpitant et pour cela, il possède plusieurs cordes à son arc. Le riff tout d'abord : Tempest Pulse et Throw Down sont construits sur des mélodies imparables où les musiciens surenchérissent à la limite du freestyle. Les longs soli ensuite comme sur Landslide où il nous emporte dans un tourbillon de notes jamais vain. Les changements de registre, enfin, notamment l'interlude Key To Open, petit bijou de délicatesse, ou la ballade chantée par le comparse Richie Kotzen (Shady Lane).


Concert de Greg Howe le 18 novembre 2018 (18 h), dans le cadre du Festival jazz au fil de l'Oise
Le Forum
Boulevard de l'Oise
95490 Vauréal



Concert de Minuit le 20 novembre 2018

Minuit

Formé en 2013 de Simone Ringer et Raoul Chichin, fils des deux chanteurs du Rita Mitsouko, le groupe Minuit s'est rapidement imposé dans la mouvance d'une nouvelle scène française, marquée par des groupes comme La Femme qui mêlent textes français décalés et sonorités rétro. Le groupe va enfin publier son premier album cet automne (19 octobre), intitulé  Vertigo. Titre emblématique « Paris Tropical » de Minuit frappe fort.  Ce genre de compositions du nouveau CD  rappelle inévitablement les « Marcia Baila » ou « Andy » de leurs parents. «  La chanson  ''Paris Tropical'' traduit à la fois la lourdeur de la chaleur ainsi que le soulagement de l'orage qui vient nous refroidir. Il était donc important pour nous de sentir ces deux ambiances, qu'on sente ce changement d'état. (...) On voulait offrir un clip léger et fédérateur pour nous accompagner tout au long de l'été », déclare le groupe. 



Concert de Minuit le 20 novembre 2018 (20 h)
La Cigale (Paris 18e)



Concert d'Alula le 22 novembre 2018 

Alula

Véritable rencontre multiculturelle et festive, l’univers Alula se décline dans un répertoire original, composé de climats éclectiques se référant à la fois au jazz européen, au style progressif et à la musique africaine. Atmosphères aériennes, improvisations et grooves s’entremêlent, préservant toujours un caractère mélodique fort. « La musique d'Alula s'inscrit dans une fusion douce de mélodies délicates, d'improvisations aérées et d'ostinati envoûtants dont la séduction immédiate résiste aussi aux écoutes successives » ( Dragon Jazz
Line-up : Christophe Lehoucq – saxophones, electronics, composition ; Philippe Razol – saxophones, electronics ; Swala Emati – chant, percussions ; Alex Stuart – guitare ; Gilles Sonnois – basse ; Gérald Portocallis – batterie.



Concert le 22 novembre 2018 d'Alula (20 h 30)
Sunset Subside Jazz Club (Paris 1er)



Concert de Cécile Corbel le 23 novembre 2018

Cécile Corbel

Native de Pont-Croix, dans le Finistère, Cécile Corbel arbore une rousseur gaélique qui atteste son appartenance au monde celte. Harpiste depuis l’âge de 15 ans, auteure de chansons puisant dans l’imaginaire arthurien, elle possède une voix qui gravit des sommets comme seule Kate Bush sait les atteindre. Disque d’or au Japon et récompensée par le prix de la meilleure bande originale de l’année avec la musique du film « Arrietty, le petit monde des chapardeurs« , cette magicienne qui refuse les frontières abruptes, fait fusionner le folk celtique et les chants médiévaux turcs, madrigaux de la période baroque et marches irlandaises, avec l’aisance et le charme d’une artiste touchée par la grâce. Cécile Corbel l’enchanteresse existe et c’est une grande voix pop.



Concert de Cécile Corbel le 23 novembre 2018
L'Agora
Vernouillet (78)



Concert d'Ulises Silva le 28 novembre 2018

Ulises Silva

Sa musique puise à la fois dans les formes musicales venues d'Europe à l'époque coloniale, remaniées et devenues traditionnelles au Paraguay, telles que la polca paraguaya, dont la forme mélodique et le rythme sont bien différentes de son origine tchèque, ou la galopa, mais aussi dans les mélodies dites « indigènes », c'est-à-dire guaranis. Mais en digne héritier de la tradition poétique d'Amérique latine, et dans le sillage de Chico Buarque, Ulises est surtout reconnu pour son originalité et sa créativité dans la composition de textes tant en guarani qu'en espagnol, et en jopará, le parler populaire d'Asunción, qui mélange guarani et espagnol, qu'Ulises nomme avec humour « guarañol » dans ses chansons. Ulises Silva a collaboré avec différents grands chanteurs paraguayens et latino-américains, tels Ricardo Flecha (Paraguay), Daniel Viglietti (Uruguay), ou Vicente Feliú (Cuba).



Concert d'Ulises Silva le 28 novembre 2018 (20 h 45)
La Marbrerie
Montreuil (93)


Concert de The KVB le 6 décembre 2018

The KVB


The KVB, projet audio / visuel des Londoniens Klaus Von Barrel & Kat Day, est une des deux têtes de proues de la Dark Wave aujourd’hui, aux côtés de Soft Moon. Ils combinent guitares shoegazes, phrasés minimalistes de synthé, boîtes à rythme hypnotiques et mélodies noyées sous la reverb avec des projections d’images abstraites. The KVB a d’abord commencé comme un projet solo de Klaus en 2010. Ils ont aujourd’hui à leur actif 6 albums et de nombreux EP dont « Minus One », sorti sur le label de Anton Newcomb (The Brian Jonestown Massacre) « A » Recordings. En 2015, The KVB rejoint le catalogue de Invada Records, nouveau label fondé par Geoff Barrow de Portishead avec un premier EP « Mirror Being » (une collection d’instrumentaux inédits) et un nouvel album Of Desire sorti en mars 2016.



Concert de The KVB le 6 décembre 2018 (19 h 30)
Badaboum (Paris 11e)



Concert de Jean-Louis Murat le 10 décembre 2018

Jean-Louis Murat

« Le problème fondamental dans la chanson française, c'est son manque de groovee » : Jean-Louis Murat sait de quoi il parle, il est des rares qui l'ont dans la peau, comme le démontre avec panache Il Francese, album également empreint d'une poignante mélancolie. Il y a dix mois, Murat le prolifique (19 opus en 34 ans, dont 12 ces 16 dernières années) avait dérouté avec l'ovni Travaux sur la N89, qui faisait le pari de la déconstruction de chansons, en délaissant guitares et mélodies pour mieux se réinventer sur la base de sons synthétiques et électroniques. Un parti pris radical qui pouvait susciter une forme d'incompréhension, mais qui prend désormais tout son sens avec ce nouvel album.
« La mélodie à la française, c'est un peu comme l'addiction au sucre. Je voulais absolument m'en écarter et repartir de zéro. Ça a donné +N89+ et je n'étais pas sûr que ça fasse un disque. Mais finalement il a été assez réussi pour moi, parce que ça m'a redonné de l'énergie et je me suis de nouveau considéré en devenir. Si je n'avais pas fait ce disque, je n'aurais jamais pu faire +Il Francese+» assure Murat. Si ce nouvel album ramène à ce qui fait le sel et le sucre de Jean-Louis Murat, à savoir sa science mélodique et ce fameux groove qui émane de sa voix toujours langoureuse à 66 ans, celui-ci a mis à profit ses expérimentations récentes pour pimenter ses arrangements à la manière d'un Bon Iver ou d'un Frank Ocean, son dernier coup de foudre.


Concert de Jean-Louis Murat le 10 décembre 2018 (19 h 30)
Café de la Danse (Paris 12e)






























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