François Kollar, Poliet et Chausson, Gargenville (Yvelines), 1958
Epreuve gélatino-argentique d‘époque, 29,7 x 21,6 cm.
Donation François Kollar, Médiathèque de l‘architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont
D’origine hongroise, François Kollar (1904-1979) émigra à Paris à l’âge de 20 ans pour travailler chez Renault comme tourneur à métaux.
François Kollar, Le mannequin Muth, Balenciaga, années 1930
Tirage d‘époque, 29 x 22,4 cm.
Donation François Kollar, Médiathèque de l‘architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont
Renommé pour ses jeux de lumière et ses tonalités clair-obscur de paysages industriels ainsi que pour les lignes épurées qui caractérisent ses portraits, ce photographe à la fois poète et moderne s’inscrit parmi les grands réalistes inspirés, quelque part entre Kertész, Brassaï et Cartier-Bresson. Dans les années 30, il réalisa la plus grande commande photographique de la première moitié du XXe siècle, intitulée « La France travaille ».
François Kollar, Renault. D‘une main l‘ouvrier fait tomber le sable.
Billancourt (Hauts-de-Seine), 1931-1934
Plaque de verre, dimensions du négatit : 13 x 18 cm.
Paris, Bibliothèque Forney. © François Kollar / Bibliothèque Forney / Roger-Viollet
Outre son exceptionnel aspect documentaire - ses œuvres étaient régulièrement publiées dans les revues de l’époque - qui explore les mondes agricole, ouvrier et artisanal, l’ensemble frappe par la modernité du style et son message à la fois humaniste et discret. Par les sujets et motifs, ces photos peuvent paraître simples mais atteignent en fait un certain degré de sophistication par leur stylisation avant-gardiste. L’expo du Jeu de Paume montre toute la diversité du travail de Kollar, qui réalisa de nombreux portraits de célébrités ainsi que des décors pour pavillons avec Charlotte Perriand.
François Kollar, Aux sources de l‘énergie. Enseignes lumineuses. Paris, 1931
Epreuve gélatino-argentique d‘époque, 13 x 18 cm.
Paris, Bibliothèque Forney. © François Kollar / Bibliothèque Forney / Roger-Viollet
On pourra découvrir ses premiers travaux pour la mode et la publicité - pour Oméga, Hermès, Chrisofle, les parfums Worth et Coty - ainsi que ses autoportraits à la touche humoristique et expérimentale. D’autres séries réalisées dans les années 50 donnent un aperçu du travail documentaire de Kollar en Afrique-Occidentale. Imprégnée de poésie urbaine et par une élégance toute moderniste, l’œuvre photographique de François Kollar vaut vraiment le déplacement !
Expo François Kollar « Un ouvrier du regard »
Jeu de Paume
1, place de la Concorde
Paris 8e
horaires : mardi (nocturne) : 11 h-21 h ; mercredi à dimanche : 11 h-19 h), fermé le lundi
jusqu’au 22 mai 2016
Expo François Kollar « Un ouvrier du regard »
Jeu de Paume
1, place de la Concorde
Paris 8e
horaires : mardi (nocturne) : 11 h-21 h ; mercredi à dimanche : 11 h-19 h), fermé le lundi
jusqu’au 22 mai 2016
Portrait de François Kollar, donation François Kollar.
Médiathèque de l‘architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont
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