lundi 29 juin 2020

Kenzo Tange, le maître des formes

Shizuoka Press and Broadcasting Offices Center, Ginza (Tokyo), 1967

Hiroshima Peace Memorial Museum (1955) à Hiroshima 

Kenzo Tange (1913-2005) 

Inspiré par la culture préhistorique Jomon et par l’approche plastique de Le Corbusier - qu’il découvrit dans les années 30 -, l’architecte et urbaniste Kenzo Tange accroche l’oeil par ses bâtiments épurés, en béton le plus souvent brut. A la fois « international » et profondément japonais, Tange est considéré comme l’un des derniers grands maîtres de l’architecture moderne du XXe siècle aux côtés du Brésilien Oscar Niemeyer et du Britannique Norman Foster.

Yoyogi National Gymnasium, Parc Yoyogi 








(intérieur)





 Préfecture de Kagawa à Takamatu 


 Cathédrale Sainte-Marie de Tokyo 

La structure épurée de la cathédrale est maintenue par 8 murs qui servent aussi bien de toit que de parois. Ainsi, l'absence de colonnes crée un immense espace à l'intérieur de la cathédrale, éclairé principalement par les fentes vitrées en forme de croix.





 UOB Plaza Two à Singapour 


 Aménagement du centre-ville de Skopje, République de Macédoine 




  Immeuble Grand Ecran, place d’Italie, Paris 13e 


Grand Prince Hotel Akasaka à Tokyo 





Tours jumelles des bureaux de la Mairie de Tokyo 





(intérieur)


United Overseas Bank Plaza One à Singapour 




Siège de la télévision Fuji FCG à Odaiba (Tokyo) 







Musée des arts asiatiques de Nice








Mode Gakun Cocoon Tower à Tokyo 




 Yamanashi Broadcasting Center 


Les spécialistes en architecture (que je suis bien loin d'être...) pourraient sans doute disserter sans fin sur le style, l'originalité, l'esprit, l'inventivité, la modernité, bref en un mot le génie de Tange. Bornons-nous ici à souligner ce qui saute à nos yeux d'amateurs : des constructions aux formes particulièrement originales, souvent en béton, d'abord brut, puis plus tard recouvert de parois de verre ou de pierres,mêlant des lignes épurées à une rare complexité des structures ou de la conception. Pour moi, Tange est éminemment japonais, il compose en architecture ce que les Nippons aiment. Il me semble retrouver dans ses réalisations l'esprit de l'art floral nippon: au-delà de l'esthétisme qui se dégage d'emblée, il y a comme une simplicité du résultat masquant un savoir-faire extrêmement approfondi au niveau technique, et surtout cette chose qui est un élément essentiel de l'Ikebana, la maîtrise de l'espace. Celui qui est à l'intérieur même de l'oeuvre, comme celui dans lequel celle-ci se situe.
Claude Yoshizawa, extrait du site Mon Japon à moi, 2008 


 Maison de Kenzo Tange (1953) 

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