Blog de Phaco: Anatole Bienaimé, ou le charme discret des villas balnéaires du Touquet

lundi 13 janvier 2020

Anatole Bienaimé, ou le charme discret des villas balnéaires du Touquet

Maison dite Villa La Royana, Le Touquet

86, rue de Moscou

ensemble d’édifices derrière façade dit Villa les Naïades,

Villa les Néréides, Villa les Dryades, Le Touquet

Architecte de la région Nord-Pas-de-Calais, Anatole Bienaimé (1848-1911) est l'auteur de nombreux édifices, dont principalement plus d'une centaine de villas au Touquet-Paris-Plage, réalisées fin XIXe-XXe siècle.

Maison dite Villa Le Roi d’Ys, Le Touquet

45 bis, boulevard Daloz

La villa a été construite par l'architecte Anatole Bienaimé en 1903. Ele est construite sur une parcelle d'angle de petites dimensions, en retrait de la voirie. Elle est construite en pierre (rez-de-chaussée) , brique (1er étage) et pan de bois (2e étage et étage de comble). La composition est en L, avec pan coupé sur la façade d'angle ; le nombre de niveau va décroissant vers les extrémités (à un étage carré d'un côté, un étage carré et étage carré de l'autre). Son caractère néonormand est dû à l'emploi du pan de bois en partie haute, au toit en fer de hache de la travée d'angle et à la demi-croupe débordante sur la travée située à droite de celle-ci ; les façades sont animées par un bow window et des balcons. A l'arrière de la villa se trouve un petit chalet en brique, flanqué d'une tour carrée, comprenant un garage surmonté d'un espace habitable.

source : Inventaire général du patrimoine

Immeuble à logements dit Villa Lydéric, Villa Phimert, Le Touquet

6 et 8 rue Jean Monnet

Maison dite Villa Les Sarcelles, Le Touquet

1, rue de Londres

Construite en pierre de Marquise en 1904, cette villa est le prototype parfait des oeuvres de l'architecte Anatole Bienaimé dans le centre de la station. Elle a été construite pour M. Bernier, avocat au Conseil d'Etat, amateur de chasse, d'où le nom de la villa. La villa, en léger retrait de la rue, est construite sur un plan en L ; elle est couverte en tuile flamande mécanique. Le haut soubassement était destiné à accueillir la domesticité. L'accès au rez-de-chaussée se fait par un escalier en pierre parallèle au grand côté du L et dont le palier est abrité par un auvent. Les baies sont régulièrement réparties, le caractère pittoresque, des plus modestes, n'étant donné que par la demi-croupe débordante surmontant le petit côté du L, sur la rue, et par l'appareillage en moellons. L'élévation du rez-de-chaussée est scandée par quatre cordons et un bandeau en calcaire ; les angles sont en chaînes harpées de calcaire ; une frise de céramique court sous la toiture.

source : Inventaire général du patrimoine