Comédie de Zazie Hayoun, Les Indiens rient pas comme nous entraîne tout en humour le spectateur à la rencontre de trois jeunes femmes légèrement décalées - Nadine, Katy et Emily -, qui à la suite d’une rencontre dans un aéroport partagent un séjour en Inde.
Sur un ton moqueur sans méchanceté, chaque personnage nous est exposé dans son intimité : l’une rêve au grand amour - et pense le trouver lors d’une désopilante rencontre avec un rickshawn indien - ; l’autre, gourmande de chakras et ne jurant que par les joies de l’ashram, se rend en Inde afin de parfaire sa spiritualité ; la dernière, plus terre à terre, voit en ce voyage une façon agréable de rentabiliser son année d’Assedic. Dans un climat loufoque, la comédie s’installe plaçant ses trois personnages à la fois réalistes et pittoresques dans des situations embarrassantes, qui les obligent à reconsidérer « l’Inde » que chacune s’est appropriée, un peu comme l’enfant séduit par un nouveau jouet puis lassé par lui.
Sur un ton moqueur sans méchanceté, chaque personnage nous est exposé dans son intimité : l’une rêve au grand amour - et pense le trouver lors d’une désopilante rencontre avec un rickshawn indien - ; l’autre, gourmande de chakras et ne jurant que par les joies de l’ashram, se rend en Inde afin de parfaire sa spiritualité ; la dernière, plus terre à terre, voit en ce voyage une façon agréable de rentabiliser son année d’Assedic. Dans un climat loufoque, la comédie s’installe plaçant ses trois personnages à la fois réalistes et pittoresques dans des situations embarrassantes, qui les obligent à reconsidérer « l’Inde » que chacune s’est appropriée, un peu comme l’enfant séduit par un nouveau jouet puis lassé par lui.
photo © Yann Menguy - Les Indiens rient pas comme nous
photo © Yann Menguy - Les Indiens rient pas comme nous
Confrontées successivement à l’ennui, à l’amour, à la mendicité, à la famille, à la routine occidentale, à l’Inde et surtout à elles-mêmes, le pays des maharajas se profile en quelque sorte là comme le réceptacle de tous les désirs et frustrations d’ Occidentales au vague à l’âme, un brin nunuches. L’on signalera l’espace scénographique, sobre mais attrayant, qui est occupé par des toiles peintes symbolisant les différents lieux de l’histoire. A l’intérieur d’un insolite castelet en forme de damier, cinq marionnettes s’agitent, dont les trois principaux personnages et deux musiciens jouant de l’harmonium et du dhokat. Les Indiens rient pas comme nous se déploie un peu comme une bédé accélérée, mettant en pièces dans la bonne humeur bon nombre de clichés sur l’Inde.
A la fois grinçant et raffiné, Les Indiens rient pas comme nous offre un spectacle charmant et drôle.durée : 1 h 10
Les Indiens rient pas comme nous
Création de Zazie Hayoun
Avec Noémie Delavennat, Melinda Gillet, Zazie Hayoun et Claire Prévost
Le Grand Parquet
Jardin d’Eole, 35, rue d’Aubervilliers
Paris 18e
les jeudis, vendredis, samedis à 19 h, dimanche à 15 h
du 7 au 31 mars 2013
Création de Zazie Hayoun
Avec Noémie Delavennat, Melinda Gillet, Zazie Hayoun et Claire Prévost
Le Grand Parquet
Jardin d’Eole, 35, rue d’Aubervilliers
Paris 18e
les jeudis, vendredis, samedis à 19 h, dimanche à 15 h
du 7 au 31 mars 2013
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