Courtesy of Andrea Rosen Gallery (New York)
Still, NoNoseKnows (Pearl Shop variant), 2015; video (22 min) et installation ; dimensions variable. Photogramme, NoNoseKnows (Pearl Shop variant), 2015 ; installation vidéo (22 min) et sculpture
D’emblée, les œuvres de Mika Rottenberg se profilent ambigues, cocasses et excessives avec en prime quelque chose qui pourrait être assimilé à de la violence sociale et à une forme de sadisme psychologique à la Mike Kelley.
L’attirance de l’artiste pour les femmes « différentes » délimite sans doute - en partie - cet esthétisme bizarre qui enveloppe ces sarcastiques installations vidéos, friandes en créatures féminines, exceptionnelles par la taille, la musculature ou la longueur de la chevelure. (Par exemple l’installation-vidéo Dough montrait des ouvrières énormes.) Dans cet univers personnel, décalé et théâtral, cette artiste (née en 1976 à Buenos Aires) a sans nul doute des recettes bien à elle : personnages insensés, situations bizarres, décors carton-pâte et mise en scène de la vie quotidienne.
L’expo du Palais de Tokyo offre avant tout l’occasion de voir certaines de ses réalisations les plus marquantes comme Bowls Balls Souls Holes (2014), Seven (2011), Squeeze (2010) et NoNoseKnows (2015). Dans cette dernière installation-vidéo aussi savoureuse que délirante, le personnage principal (au pif de Pinocchio !) crée en éternuant des plats (lasagne, hachis parmentier, etc.), évoluant dans un environnement de perles et de moules visqueuses.
Still, NoNoseKnows (Pearl Shop variant), 2015; video (22 min) et installation ; dimensions variable. Photogramme, NoNoseKnows (Pearl Shop variant), 2015 ; installation vidéo (22 min) et sculpture
Courtesy of Andrea Rosen Gallery (New York)
Still, NoNoseKnows (Pearl Shop variant), 2015; video (22 min) et installation ; dimensions variable. Photogramme, NoNoseKnows (Pearl Shop variant), 2015 ; installation vidéo (22 min) et sculpture
Cette œuvre donne assez bien la tonalité de l'énigmatique travail de Rottenberg. Et l’on recommandera d’autant plus cette expo que la saison estivale du Palais de Tokyo se profile plutôt terne - à l’exception de l’expo consacrée à Marguerite Humeau (FOXP2) [sculptrice inspirée par la science et les éléphants !] - car orientée vers la présentation d’artistes assez convenus et occupée par la surmédiatisation - sans doute excessive - de l'expo Michel Houellebecq - Rester vivant.
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